: Jean-Michel Lemonnier, bloc-notes: Notre-Dame-de-Paris
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samedi 18 juillet 2020

Les nouveaux mythes fondateurs...

Avec les 7 mégots de Notre-Dame on se situe entre le mythe cosmogonique et le récit apocalyptique. C'est tellement incroyable et stupide qu'une telle explication a heurté peu d'intelligences. La mobilisation du chiffre 7 est en tout cas parfaite. Le mandat de Macron a ces deux dimensions adossées à deux piliers qui se confondent à la fois l'extermination et la (re-)fondation : la regeneratio totale du monde par le feu purificateur augustinien (entre la haine de soi, la narcissisme anhistorique et la repentance mémorielle) ou encore la table rase (économique et anthropologique) covidienne présentent à la fois les traits du récit de fondation du monde (son explication) et une dimension eschatologique. Le chaos et le nouveau cosmos du post-humain sans histoire, sans conscience autre que celle de lui-même en tant qu'épave circulatoire du ghetto marchand global qui ne doutera plus jamais de rien.
Il y avait déjà le feu partout sous Sarkozy et Hollande, sous Macron on a le "grand incendie cosmique". 

mercredi 17 avril 2019

Terreur de l'histoire - L'abomination de la désolation, 15 avril 2019 - Paris

L'événement que ceux qui observent les symboles donnés et les comprennent attendaient avec angoisse...Quelque chose se montre à nous...
Un événement tragique qui ne prend tout son sens que dans le cadre d'une histoire cosmique...
#terreur_de_l_histoire

 Bien sûr que les gens veulent donner une explication supérieure à cet événement qui touche un lieu spirituel central, un point d'énergie tellurique majeur, un centre sacro-cosmique...Jamais les récits faisant intervenir la négligence ou cette étrange notion de hasard ne seront acceptés hormis chez les irrécupérables dépossédés de toute possibilité de compréhension du symbolisme religieux , et dans les cas les plus graves (en dernière analyse) voués au néant par haine de Dieu et donc d'eux-mêmes. Même les curés larmoyants qui défilent dans les médias sont incapables de (n'osent plus...) donner quelque explication métahistorique à cette expérience.
Ce refus de l'histoire dans sa dimension matérialiste (si on admet que celle-ci n'est qu'un lent processus de désacralisation) est avant tout le signe que l'homme religieux (archaïque) n'a jamais complétement disparu. C'est heureux.
Le sacré (même enfoui) est constitutif de l'homme, il est logé au centre de sa conscience et n'est pas un accident dans l'histoire de l'homme...


 "Et le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis.
Et j'entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu."
Apocalypse de Jean
photographie, source non identifiée...