lundi 18 novembre 2013
Testament Powerslave (reprise)
TESTAMENT-POWERSLAVE à 2m36s : Interlude, le chant n'ayant pas grand intérêt
IRON MAIDEN-POWERSLAVE Interlude, à 2m36s (VERSION ORIGINALE)
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mercredi 13 novembre 2013
Tony MacAlpine - Winter In Osaka
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samedi 2 novembre 2013
How Insensitive - Pat Metheny & Steve Rodby solos
"Il y a plus de mauvaise musique dans le jazz que dans tout autre genre. C'est peut-être parce que le public ne sait pas vraiment ce qui se passe."
Pat Metheny, in International Herald Tribune à Paris, le 7 juillet 1992
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dimanche 27 octobre 2013
Croix de saint Michel-de Belenos en Bretagne
La présence du dieu solaire Belenos -et de celle de son
équivalent chrétien l'archange saint Michel- est très forte en
Bretagne. En effet, on trouve dans cette région et province historique un grand nombre de chapelles consacrées à l'archange Michel. Au fil des siècles après l'arrivée des premiers chrétiens, ces dernières se substituèrent à des lieux de culte dédiés au dieu gaulois Belenos, dieu médecin, dieu de la Lumière, fils de Taranis.
Selon un axe nord-est sud-ouest, du Mont-Saint-Michel-Tombelaine (A) en passant par le Mont-Dol, les Monts d'Arrée (Menez Are) et Saint-Michel de Brasparts (Menez Mikael) jusqu'à la baie d'Audierne on observe un alignement des lieux consacrés à Belenos et Michel. Il en est de même selon une direction nord-sud : de la baie de Lannion à Carnac traçant un axe sur lequel se situent des chapelles consacrées au chef des archanges et... à Belenos. On obtient donc une croix de saint Michel ou croix de Belenos.
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Ceux -i.e. les matérialistes grossiers- qui ne pourront que relever que le Mt-St-Michel n'est pas administrativement en Bretagne (1) n'ont même pas à lire ce billet. Les moins atteints par cette modernité catagogique qui rend ridicule toute évocation du sacré entendront que, d'une part, nous sommes ici face à une "géographie du sacré" et que, d'autre part, il faut accepter de considérer l’irrationalité comme une composante à part entière de l'être humain et des sociétés. On peut alors comprendre la "logique" de ces êtres humains et des sociétés auxquelles ils appartiennent, violentées récemment (depuis l'avènement d'une bourgeoisie marchande et urbaine durant le bas Moyen Âge jusqu'à notre époque post-moderne en passant par la révolution française bourgeoise) par les forces "anti-traditionalistes". Il faut bien sûr se soumettre à un long et pénible travail de définition des termes et expressions employés (que nous éluderons) pour éviter tout contresens. Nous dirons simplement que concernant le mot "Tradition", par exemple, il ne fait, ni référence à la frange dissidente de l’Église catholique romaine, ni aux détestables et méprisables mouvements néo-païens racialistes européens. Le christianisme breton (ou ce qu'il en reste) est fondamentalement un christianisme cosmique et populaire. Ici ni repli sur soi, ni fascination pour la "race". Ce christianisme là n'est pas un christianisme moral, mais allez faire comprendre cela à la fois à des chrétiens traditionalistes et à des gauchistes athées (2). Outre le fait qu'il soit imprégné d'éléments pré-chrétiens, il présente un bon nombre d’éléments relevant de la pensée mythique. Sans nier l'historicité du Christ, la dimension trans-historique du personnage de Jésus-Christ imprègne le caractère populaire et cosmique de ce christianisme rural. Une forme de christianisme que nous retrouvons partout à travers le monde et, par exemple, dans cette Roumanie encore rurale (n'en déplaise aux géographes propagandistes post-marxistes "fascinés par la ville", il existe encore en Europe un "rural isolé", un "berceau civilisationnel" en partie préservé, matrice des peuples ou "vagina gentium"), en Transylvanie, en Moldavie ou dans les Maramures.
Or donc, pourquoi l'ange psychostase qui pèsera l'âme des morts lors du jugement dernier est-il si présent sur cette partie de l'écorce terrestre ? Des prophéties (Marie-Julie Jahenny) et la tradition populaire indiquent que la Bretagne sera épargnée des "derniers événements" à la fin des temps. On comprend le pourquoi de cette protection par Belenos et saint Michel si l'on sait que c'est cette terre qui a vu naître la grand-mère de Jésus (origine bretonne de Jésus-Christ). Enceinte de Marie avant son départ de Plonévez-Porzay en Finistère elle débarque en Galilée (proximité étymologique avec le mot Gaule ?) pour mettre au monde la mère du sauveur de l'humanité. La Bretagne est, ainsi, véritablement à la fois centre du monde et centre de l'univers (pas d'ethnocentrisme ici, il faut comprendre qu'il existe une multiplicité de "centres"). On peut dire que la Bretagne est marquée par la croix de l'archange et
du dieu gaulois et se trouve être sous le signe d'un dieu de
lumière. Par cette croix c'est l'intégralité du territoire breton qui
est sacré. Et les habitants passés, présents et futurs, plus généralement ceux qui trouvent "refuge" en Bretagne, sont sanctifiés par la présence éternelle de sainte Anne (qui finira ses jours en Bretagne (3)) et de son petit-fils -dieu incarné dans la chair- venu lui rendre visite.
________________________
(1) Le Mont fut breton par le Traité de Compiègne de 867 sous le règne de Salomon (Salaün en breton), roi de Bretagne, assassin d'Erispoé fils de Nominoë. Avec ce traité, le royaume de Bretagne atteint son expansion territoriale maximale. Outre le précieux Mont-Saint-Michel, c'est tout l'Avranchin, le Cotentin et les îles anglo-normandes qui passent sous domination bretonne. Quelques années auparavant Salaün obtient un territoire compris entre les rivières de la Sarthe et de la Mayenne.
Ajoutons. Il y a beaucoup trop à dire sur la manipulation actuelle des identités régionales fortes par les forces mondialistes dont l'Europe communautaire est un des vecteurs. Cette manipulation s'exprime aussi à travers la promotion de la création des "métropoles" et la réforme des collectivités territoriales en France. Cette volonté de court-circuiter, in fine, l'échelon étatique français ne rappelle que trop le jeu des Anglais en Bretagne il y a des siècles, voire des Allemands durant la seconde guerre mondiale. Rien qui puisse annoncer une "renaissance" bretonne ou celtique car il s'agit bien d'un asservissement complet et définitif de ces régions à des forces qui leur sont, en réalité parfaitement hostiles. Autrement dit euro-régions, pièges à cons !
Deux cartes à comparer : celle de l'Europe des SS avec celle du "projet européen post-1945"...Vers une Europe des ethnies sous contrôle germano-étasunien...
(2) Nous prenons simplement l'exemple de deux types de populations aux antipodes l'une de l'autre. Nous ne sommes ni de ces "dominicains" chrétiens bourgeois dénaturant le message du Christ par leur sectarisme ni de ces "staliniens" rejetant le religieux par "principes" tout aussi sectaires (en termes d'intolérance, ils se valent autant) décrétant le vrai et le faux, l'acceptable et le méprisable ou encore ce qui est doit être politiquement classé à "droite" ou à "gauche" en termes de valeurs....à la manière des curetons d'autrefois ou de certains évangéliques de nos jours, faisant la part entre les œuvres de Dieu et celles du diable...Souvent, des obsessionnels laïcards, dans le second cas, manipulant et adaptant la laïcité pour (mal) dissimuler leur haine du religieux, du spirituel et par incidence de l'histoire des peuples européens. Très et trop Français.
(3) La Bretagne est la seule terre sur laquelle est apparue la grand-mère du Christ. Anne apparut au paysan-cultivateur Nicolazic en 1625. Depuis lors la commune de Sainte-Anne-d'Auray est un lieu de pèlerinage pour les chrétiens, catholiques romains essentiellement.
(A) NB : l'hypothèse attribuant une filiation étymologique entre le nom du l’ilot Tombelaine situé à proximité du Mont et le dieu Belenos semble avoir été abandonnée (tombe de Belenos...)...Qu'on nous explique alors cette croix de Belenos qui signe le territoire breton en tenant compte des éléments présentés ci-avant...
ARTICLES LIES :
Ajoutons. Il y a beaucoup trop à dire sur la manipulation actuelle des identités régionales fortes par les forces mondialistes dont l'Europe communautaire est un des vecteurs. Cette manipulation s'exprime aussi à travers la promotion de la création des "métropoles" et la réforme des collectivités territoriales en France. Cette volonté de court-circuiter, in fine, l'échelon étatique français ne rappelle que trop le jeu des Anglais en Bretagne il y a des siècles, voire des Allemands durant la seconde guerre mondiale. Rien qui puisse annoncer une "renaissance" bretonne ou celtique car il s'agit bien d'un asservissement complet et définitif de ces régions à des forces qui leur sont, en réalité parfaitement hostiles. Autrement dit euro-régions, pièges à cons !
Deux cartes à comparer : celle de l'Europe des SS avec celle du "projet européen post-1945"...Vers une Europe des ethnies sous contrôle germano-étasunien...
(2) Nous prenons simplement l'exemple de deux types de populations aux antipodes l'une de l'autre. Nous ne sommes ni de ces "dominicains" chrétiens bourgeois dénaturant le message du Christ par leur sectarisme ni de ces "staliniens" rejetant le religieux par "principes" tout aussi sectaires (en termes d'intolérance, ils se valent autant) décrétant le vrai et le faux, l'acceptable et le méprisable ou encore ce qui est doit être politiquement classé à "droite" ou à "gauche" en termes de valeurs....à la manière des curetons d'autrefois ou de certains évangéliques de nos jours, faisant la part entre les œuvres de Dieu et celles du diable...Souvent, des obsessionnels laïcards, dans le second cas, manipulant et adaptant la laïcité pour (mal) dissimuler leur haine du religieux, du spirituel et par incidence de l'histoire des peuples européens. Très et trop Français.
(3) La Bretagne est la seule terre sur laquelle est apparue la grand-mère du Christ. Anne apparut au paysan-cultivateur Nicolazic en 1625. Depuis lors la commune de Sainte-Anne-d'Auray est un lieu de pèlerinage pour les chrétiens, catholiques romains essentiellement.
(A) NB : l'hypothèse attribuant une filiation étymologique entre le nom du l’ilot Tombelaine situé à proximité du Mont et le dieu Belenos semble avoir été abandonnée (tombe de Belenos...)...Qu'on nous explique alors cette croix de Belenos qui signe le territoire breton en tenant compte des éléments présentés ci-avant...
ARTICLES LIES :
vendredi 25 octobre 2013
Vinnie Moore - Mind's Eye all solos
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dimanche 20 octobre 2013
Tony MacAlpine - Sacred wonder
samedi 19 octobre 2013
Le Conflit au Congo : la vérité dévoilée
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jeudi 17 octobre 2013
Voici venu le temps des frustrés revanchards (1) : surtout la faute aux « gauches »
Publié par Jean-Michel Lemonnier
jeudi 17 octobre 2013 - sur AGORAVOX
On ne dira jamais assez à quel point la responsabilité (certes indirecte) des mandarins de l'université française et plus généralement des intellectuels des "gauches" social-démocrate et crypto-trotskiste (sévissant essentiellement dans le domaine des sciences sociales), est grande dans la montée des idées "réactionnaires" ou entendues comme telles par ces mêmes caciques, "têtes pensantes" de la nation. En s'appuyant largement sur l'œuvre de Gilles Deleuze et surtout celle de Michel Foucault et sa critique de l'Etat (et en la prolongeant) ceux-ci n'ont fait qu'accompagner ou valider les thèses des ultra-libéraux depuis les années 70. Ces "intellectuels" en faisant des travaux de Foucault (déconstruction...) la pierre d'angle de leur système de pensée, ont défendu, de fait, la thèse de l'Etat minimal (la tentation minarchiste, Foucault, Hayek même combat !). Or, si cette analyse pouvait (vraiment à l'extrême limite) être considérée sérieusement, il y a 45 ans, on sait aujourd'hui que le pouvoir réel n'est plus vraiment dans les mains de l'Etat, et pas exclusivement non plus dans celles des firmes transnationales mais bien dans les mains d'un vaste réseaux d'acteurs privés (économie offshore par exemple) et d'instances supra-nationales (il y a plus de lobbies que de députés à Bruxelles !). Disons, pour faire court, que ce pouvoir économique s'observe à travers des dynamiques conjointes, dans un compromis sans cesse renouvelé entre des États certes affaiblis et des acteurs financiers et des superinstitutions internationales.
On ne dira jamais assez à quel point la responsabilité (certes indirecte) des mandarins de l'université française et plus généralement des intellectuels des "gauches" social-démocrate et crypto-trotskiste (sévissant essentiellement dans le domaine des sciences sociales), est grande dans la montée des idées "réactionnaires" ou entendues comme telles par ces mêmes caciques, "têtes pensantes" de la nation. En s'appuyant largement sur l'œuvre de Gilles Deleuze et surtout celle de Michel Foucault et sa critique de l'Etat (et en la prolongeant) ceux-ci n'ont fait qu'accompagner ou valider les thèses des ultra-libéraux depuis les années 70. Ces "intellectuels" en faisant des travaux de Foucault (déconstruction...) la pierre d'angle de leur système de pensée, ont défendu, de fait, la thèse de l'Etat minimal (la tentation minarchiste, Foucault, Hayek même combat !). Or, si cette analyse pouvait (vraiment à l'extrême limite) être considérée sérieusement, il y a 45 ans, on sait aujourd'hui que le pouvoir réel n'est plus vraiment dans les mains de l'Etat, et pas exclusivement non plus dans celles des firmes transnationales mais bien dans les mains d'un vaste réseaux d'acteurs privés (économie offshore par exemple) et d'instances supra-nationales (il y a plus de lobbies que de députés à Bruxelles !). Disons, pour faire court, que ce pouvoir économique s'observe à travers des dynamiques conjointes, dans un compromis sans cesse renouvelé entre des États certes affaiblis et des acteurs financiers et des superinstitutions internationales.
En laissant le soin aux caricaturaux représentants des "droites" dites nationales (de De Villiers à Le Pen) de discréditer tout discours sur la souveraineté nationale depuis 30 ans (ce fut le rôle de la bande à Mitterrand de faire taire le discours souverainiste à gauche en inhumant le patriotique P.C.F.), ces
"sensibles de gauches" ont volontairement permis la relégation des
discours défendant l’État fort et souverain au rang d'outrances
fascisantes. Tout cela, évidemment, pour "vendre" un projet
européen (en réalité euro-étasunien) qui servirait les lobbies, les
puissances d'argent et sûrement pas la qualité de vie des peuples du
vieux continent...(comment l'Union européenne détruit les services publics français) De même, en abandonnant l'idée de prolétariat (il
faut inclure, aujourd'hui une grande partie des classes moyennes
productives -l'ingénieur par exemple- dans celle-ci) et en ayant renoncé
à défendre les classes populaires en s'appuyant sur des catégories d'analyses sociologiques nulles et non avenues (les "jeunes" par exemple) et développant à l'infini des sujets d'études (mobilité-flexibilité, genre, domination patriarcale...) empruntés à la gauche libérale étasunienne, en somme, en abandonnant les raisonnements en termes de classes sociales
et en "construisant" des "communautés", des "tribus postmodernes" -le
tout s'accompagnant d'une inflation verbale et de langages hermétiques-
et en se désintéressant des préoccupations des plus démunis
(socialement, culturellement), ils se sont mis à dos le peuple
souffrant.
On sait quel a été le rôle fondamental des "gauchistes de mai"
dans la liquidation du marxisme (à droite, l'avènement de la droite
économique/des affaires initiée par Pompidou, achevée par Sarkozy devait
enterrer le gaullisme). Ce travail effectué, ces faux-ennemis
que sont les gauchistes libertaires et les libéraux économiques ont
tracé une autoroute au néo-capitalisme et... à des travaux à prétention
scientifique qui ne pouvaient que s'inscrire dans les limites de ce
postulat : le caractère indépassable du capitalisme auquel on pourrait
bien faire quelques reproches, dénoncer les abus, sa violence (appels
incantatoires à plus de justice sociale) sans bien évidemment le
remettre en cause. De surcroît, en traitant systématiquement sur le mode du sarcasme, du mépris tout
ce qui a rapport avec les "traditions", les "coutumes", l'idée de
transmission, et d'éducation (2), la famille (qui serait une valeur de
DROITE !), et plus encore la religion (en somme tout ce qui est contenu dans le catéchisme de la veulerie gauchiste) auxquelles encore une bonne part des classes populaires semble
(cf. infra) attachée, ces "analystes" et leurs analyses qui ont guidé
les différentes politiques sociales et sociétales depuis 40 ans se sont,
définitivement, mis à dos toute une frange de la population française.
Aujourd'hui, crises sociale, économique, sociétale et identitaire
gravissimes aidants, cette sphère des élites politico-intellectuelles de
"gauche" apparaît en tout cas totalement discréditée aux yeux
du Français moyen (il est bien sûr presque totalement exclu que ces
êtres intellectuellement supérieurs fassent un travail d'introspection,
un examen de conscience). Qui peut savoir quelles seront les conséquences définitives de
l'incurie d'une partie de cette génération issue de 68 (et de ses non
moins fidèles héritiers politiques (ou ici) et intellectuels (ou ici)) ; le mai 68 sociétal sorbonnard, autrement dit ce qui n'aura été qu'une régression infantile et "anale" d'histrions fangeux ?
Au fil des ans, face à l'imposture 68arde, aux trahisons successives des "gauches" et d'une droite de gouvernement piétinant les acquis du gaullisme et l''impuissance de l'ensemble de la classe politique à résoudre les problèmes de fond du pays, se développent alors des pseudo-oppositions totalement étrangères aux préoccupations de la majorité de la population qui
s'illustreront à merveille à travers un fameux débat avec d'un côté,
des libéraux-lepenistes fustigeant les "marxistes", les
"socialo-communistes" la "menace rouge" (entendu que la gauche a enterré
le marxisme il y a plusieurs décennies de cela) de l'autre des
gauchistes-libéraux répondant aux premiers sur l'air de la "menace
fasciste" à laquelle un Lionel Jospin (le
socialo-trotskard par excellence) voire un Julien Dray avouent,
finalement, ne jamais avoir cru. Mais il fallait bien une figure du
diable, un repoussoir absolu pour permettre la pérennité de
"l'alternance unique"...
Face à la nullité du débat politique, les classes moyennes (la
fameuse "classe unique", constituée par l'arrachement des individus aux
valeurs traditionnelles, qui a voulu participer au pouvoir) veautants
quinquennaux, abruties
à coups de ligue des champions, de tambours et de grosses caisses
d'orchestres de variétés, de séries et de jeux débilisants d'importation
US, de consommation transgressive, de beauferies TF1-Canaplusiennes, de
"soirées entre potes" devant "pop-academy" (pour rigoler bien sûr !...)
ont été mis devant des faux-choix politiques (Sarkozy/Royal-Hollande ou
encore fascisme/antisfascisme) ou sociétaux (hystérie féministe contre machisme de gros beaufs)
permettant le maintien du système en l'état. Il est donc, sans doute,
permis de relativiser l'attachement des classes populaires aux valeurs
précitées... L'homo festivus, "fils naturel de Guy Debord et du web" (Ph. Murray) est-il devenu le type anthropologique dominant en France ? Si tel est le cas, la partie est finie...(3)
Clouscard avait-il donc raison en affirmant l'enfantement de Le Pen par Cohn-Bendit ou disons leur engendrement réciproque (4) ? Le lépenisme alimente le gauchisme et réciproquement, certainement. Mais pour déboucher sur quoi à terme ?
"Le néo-fascisme sera l’ultime expression du libéralisme social
libertaire, de l’ensemble qui commence en Mai 68. Sa spécificité tient
dans cette formule : 'Tout est permis, mais rien n’est possible.' [ Puis ],
à la permissivité de l’abondance, de la croissance, des nouveaux
modèles de consommation, succède l’interdit de la crise, de la pénurie,
de la paupérisation absolue. Ces deux composantes historiques fusionnent
dans les têtes, dans les esprits, créant ainsi les conditions
subjectives du néo-fascisme. De Cohn-Bendit à Le Pen, la boucle est
bouclée : voici venu le temps des frustrés revanchards.", Michel Clouscard, 2002
Qui proposera un projet politique ni "permissif", ni
"répressif", qui pemettra de renvoyer dos à dos
gauchistes-droitards-libéraux/libertaires et leurs nécessaires complices
lepenistes ? Qui ou quoi s'élèvera contre l'hyper-vulgarité et
l'indigence de cette classe politique et de son double extrêmisme
épouvantail, essentiel à sa survie, pour envoyer l'ensemble
(intelligentsia incluse) dans les poubelles de l'histoire, refermera le
couvercle et mettra un terme à cette pathétique période de l'histoire de
France ?...
_________________________________________________________________________
(1) Ce n'est pas nécessairement une insulte...mais ça peut l'être...
(2) L'enfant n'est plus un être à civiliser, mais
un narcisse, un monstre d'égoïsme face auquel aucune barrière ne doit
être érigée pour permettre son avènement, le développement de sa
toute-puissance. L'affirmation d'une différence entre adultes et
enfants, de même celle d'une différence homme/femme étant aux yeux de
ces marcusiens, une horrible discrimination qui devra être corrigée par
des mesures particulières, par une rééducation (on en revient toujours à
ces fameuses déconstructions) pour faire taire à jamais ces abominables
archaïsmes. Ce travail de déconstruction est évidemment, encore une
fois, assigné à ces universitaires "freudo-marxistes" (mais bien sûr ni
freudiens, ni marxistes) ou "marxistes culturels" (autrement dit non
marxistes) qui affirment le primat presque absolu du culturel sur le
biologique. Et, on comprend en lisant ici et là certaines
publications, le niveau de démence atteint par certains de ces chercheurs accrédités...
(3)
Il est peut-être déjà trop tard... "L'immense majorité de la population
française" est-elle déjà "enfermée et abrutie" dans le "ghetto du
nouvel apartheid spectaculaire (a) " ? (Debord (G),
1985, Œuvres complètes in Michéa (J-C), 2011, p. 344 Le complexe
d'Orphée, Climats). On ne peut proposer une réponse définitive.
(a) Notes/digression sur Debord et son "spectacle" :
alors qu'il refuse de considérer le spectacle comme de simples images,
en décrivant le spectacle comme partie de la société ou la société
porteuse du spectacle, réduit bien ce dernier à des images. A savoir, la
pub/les marques, la télé et le sport professionnel par exemple et deux
trois autres choses dans les démocraties libérales et la propagande dans
les Etats totalitaires...Debord aurait dû en rester à "le spectacle est
la société même" ou à "le spectacle est rapport social d'individus
médiatisé par des images". Ses adorateurs qui citent avec un air pénétré des passages de "la
société du spectacle" n'auront pas relevé les contradictions de l'auteur
préféré des bourgeois du 16e arrondissement parisien et/ou des
publicitaires. Debord n'a rien inventé (Jacques Ellul le
confirme) et l'œuvre de Debord n'est donc qu'un affadissement d'une
partie de l'œuvre de Karl Marx mêlée à des références sado-reichiennes
(incompatibles avec celle du marxisme) qui ne pouvaient guère parler aux
classes laborieuses.
Pour finir, le concept de spectacle a été défini confusément au fil
de la plume de Debord (donc mal compris) et l'I.S. des Debord -le fils
de bonne famille- et cie comme d'autres organisations gauchistes de mai
n'auront été que des organisations d'alcooliques névrosés affectivement
bloqués, monomaniaques anti-chrétiens (éduqués sur les genoux des
jésuites, ceci expliquant cela...) qui auront indirectement produit des
personnages caricaturaux de beaufs anar-bourgeois à la Siné...et autres
subjectivistes radicaux à la Michel Onfray, incapables de créer de
nouveaux mythes en mesure de remplacer ceux du "vieux monde", comme les
membres de l'I.S. le prétendaient. Le festivisme des indignés
des "gauches actuelles" est certainement un des plus "beaux" héritages
des fumisteries situationnistes des années 60.
En outre, face à la conceptualisation clouscardienne de haute volée,
l'œuvre de Debord apparaît bien faible...Le concept de "société du
spectacle" ne serait qu'un habillage idéologique forgé avec "l'aide" des
classes moyennes, un système d'enfermement conceptuel au sein duquel
les exploiteurs dictent leurs règles et taisent la réalité de la lutte
des classes, donc un faux système de représentation verrouillé par des
intellectuels de gauche. Affirmons la supériorité de la
socio-philosophie de Clouscard sur les vulgaires slogans situationnistes
qui ont tant inspiré la rédaction des directives ministérielles depuis
40 ans...mais aussi face à la verbeuse philo-sociologie
foulcado-bourdieusienne pour comprendre le jeu politique actuel et les
rapports de dominations.
(4) Cohn-Bendit/ Le Pen soit le couple "permissif-répressif ".
Sur le "mai Cohn-Bendit" : on n'insistera pas sur le fait que ces supposées émancipations des jeunes, des femmes, n'ont été que des conditionnements à l'imaginaire capitaliste. Sujet méritant amples développements...
Publié par Jean-Michel Lemonnier jeudi 17 octobre 2013 - sur AGORAVOX
Publié par Jean-Michel Lemonnier jeudi 17 octobre 2013 - sur AGORAVOX
vendredi 11 octobre 2013
(Post-) Modernité et déchéance
L'homme moderne, c'est l'homme déchu. C'est l'homme qui prend conscience de sa nullité face au règne de la quantité et qui est, en même temps, parfaitement narcissique. C'est l'homme qui n'existe que parce qu'il porte une marchandise dans ses bras. Si on lui enlève cette marchandise il n'existe plus en tant que "moderne". Il ne redevient alors pas pour autant un homme des sociétés traditionnelles, il est simplement perdu. Il n'a, alors, plus d'existence au sein de la "modernité". L'homme moderne c'est l'homme repu, autosatisfait, c'est celui qui ne s'interroge que peu sur lui-même. C'est l'homme esclave de ses passions mauvaises, orgueilleux, ennemi des gens de bien, coupable d'hybris. Il vit dans le chaos. C'est un "individu". Mais ce qui le caractérise le mieux, et si on s'exprime clairement c'est la haine du sacré qu'il porte en lui. Il ne peut guère penser l'existence en dehors de l'économie. A l'inverse le monde traditionnel ne conditionne plus l'existence humaine à travers des impératifs économiques qui deviennent, dans ce cas, subordonnés à des principes extra-économiques susceptibles de donner un sens profond à l'existence humaine et de permettre le développement des capacités les plus hautes. L'homme (post-)moderne est prisonnier de l'histoire. Son esprit obscurci par la matière, focalisé sur le monde sensible est alors dans l'incapacité de soupçonner l'existence d'un monde suprahumain. Le moderne est agonisant, il se retourne sur son lit, incapable de se tenir debout, sensible aux convulsions de l'histoire. Sa chute dans le règne du matériel lui ôte, de fait, toute nostalgie du divin. Il n'a alors que deux possibilités : s'effondrer totalement, définitivement et aller vers son anéantissement complet, sa néantisation, c'est-à-dire vers une"seconde mort" ou bien s’élever, s"augmenter" au prix d'un effort qui demande des "forces" difficilement mobilisables pour un homme d'attitude moderne.
La modernité (ou post-modernité depuis une quarantaine d'années) est fondamentalement catagogique, elle n'élève pas mais tire vers le bas, elle massifie, elle rend ridicule. Elle s'illustre dans l'homme cannabinoïdé (au propre ou au figuré) à prothèses technologiques qui pousse un caddie dans les allées des non-lieux de le (post-)modernité, après une semaine de travail dans un "open-space"...Elle ne répond à rien, détruit, ne construit pas dans la mesure où elle ne suit (ou n'est guidée par) aucun plan supérieur, transcendant lié à une méta-histoire. L'homme moderne ou post-moderne s'illustre aussi à merveille à travers trois figures parmi d'autres : celle du "fan,", du militant politique, ou du "supporter" d'équipe sportive, trois comportements, trois façons qui s'offrent à lui d'être un parfait imbécile qui se noie dans la matière, dans ce que l'on appelle, in fine le "quotidien". Mais on pourra toujours voir, avec un peu d'effort, dans ces trois cas de figures des comportements mythiques dans une existence moderne...une volonté de sortir du temps profane de la modernité pour entrer dans un temps mythique...
Il faut, bien sûr, ne pas confondre cette critique de la modernité -puisqu'elle est antipolitique et n'est pas uniquement "nostalgique" d'un temps historique révolu- avec les pathétiques "petites réactions" bourgeoises qu'on retrouve ici et là de nos jours en France par exemple : celles des faiseurs d'opinions à la Finkielkraut, Zemmour ou encore celles des vulgaires "revanchards" lepenistes,et autres épiciers du "mécontentement plébéien" qui appartiennent toutes à la modernité. C'est peu de le dire... Cette critique n'est pas, systématiquement, non plus une critique du "progrès". Elle existe aussi (ou surtout) pour pointer du doigt les scories du "progrès". Disons qu'elle est bien plus une critique du "développement" que du "progrès".
En outre, cette critique peut fort bien être autant chrétienne, musulmane, bouddhiste, hindouiste (l'hindouisme est numériquement le plus grand paganisme) que "païenne"(1) (mais faut-il accorder crédit aux montages païens post-modernes?) ou a-religieuse si on en reste strictement aux quelques remarques du présent billet. La véritable pensée traditionnelle qui s'oppose donc à la pensée moderne est une et multiple. Elle prend de nombreuses formes mais est fondamentalement unique. Elle s'adapte ou s'est adaptée à des contextes historiques ou des structures mentales particulières à un moment donné. Nulle question ici de retour du même, d'indifférenciation donc. Au contraire, c'est bien la différence entre moi et l'autre qui permet l'existence de pensées traditionnelles. Autrement dit, nous sommes très éloignés ici des grands projets unificateurs de la post-modernité, telle l'idéologie mondialiste.
(1) au-delà de l'hindouisme, les formes de paganismes vivants présents à la surface de la terre sont trop nombreux pour être citées ici.
mardi 8 octobre 2013
Krzysztof Penderecki récupéré par le cinéma fantastique
Canon pour orchestre à cordes et bande magnétique, 1962
Pièce utilisée pour le film "L'exorciste " avec Polymorphia ci-dessous
De natura sonoris n° 2
Polymorphia
Le rêve de Jacob
Trois compositions utilisées pour le film "Shining"
Krzysztof Penderecki (1933- )
Il composera de la musique atonale, sérielle, puis effectuera un retour à la tonalité classique ensuite
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