Les nouvelles relations magyaro-roumaines. Quelles
conséquences politiques en Roumanie ? Retours historiques, situation
actuelle, perspectives
The New Hungarian-Romanian Relations:
What Will Be the Political Consequences in Romania? Historical Meanders,
Actual Situations, Perspectives
Author(s): JEAN-MICHEL LEMONNIER Subject(s): History Published by: Universitatea »1 Decembrie 1918« Alba Iulia Keywords: Central and Eastern Europe; Romanian political parties; Hungarians in Transylvania; Siculian regionalism; Viktor Orbán
Summary/Abstract:
This paper focuses on the issue of the legitimacy of the Hungarian
ethnic group in Transylvanian space, summarizing the partisan arguments
of various historians. It discusses recent political events in Hungary
since 2010, with Viktor Orbán’s return to power, exploring how the
ruling political party, FIDESZ, occasionally reactivates discussion on
the theme of Greater Hungary and various irredentist issues. Speeches
from various Romanian political parties are also analysed, including the
Romanian government’s official line in response to provocative
statements by the Hungarian government and other political groups, such
as the far-right nationalist party Jobbik, on the status of the
Hungarian minority in Romania. These verbal interventions signal the
reactivation within the public debate of pan-Romanianist concepts
associated with Corneliu Zedea Codreanu’s Legion of the Archangel
Michael (Iron Guard), the military junta of Ion Antonescu, and Nicolae
Ceauşescu’s national communism. While Viktor Orbán seems to limit
himself to verbal provocations and symbolical measures, some Romanian
and Hungarian nationalists are reconnecting with the ethno-nationalist
ideologies of the inter-war years, rejecting cosmopolitanism,
internationalism and supranational bodies, finding a new audience among
citizens hostile to the rulers of the post-communist era. The role of
the Hungarian Democratic Union of Romania (HDUR), playing a double
political partition in Romania, is also examined. This multifaceted
nationalist resurgence, which can even be seen in moderate Romanian
political organizations, is symmetrical to the discursive orientations
of certain Hungarian political parties outside Romania and, to a lesser
extent, within the country (HDUR party). We hypothesize that Viktor
Orbán’s return to power and the political tropism toward nationalist
themes is indirectly causing a reconfiguration of the Romanian political
spectrum. The ideological lines of battle in this mutation-evolution
are dominated by a broad anti-Liberal Front movement, which may presage
the end of the post-communist era and, indeed, the gradual
marginalization of communist dissidents who converted to social
liberalism. In other words, the positions of certain Hungarian
politicians regarding Hungarian minorities in Romania could herald, in
response, the marginalization of the ruling Romanian political class,
bringing medium to long-term benefits in terms of new poles of political
perspective and a new political system. LIEN VERS L'ARTICLE : https://www.ceeol.com/search/article-detail?id=426234
Evgeni Chevtchouk, président de la Transnistrie (autrement nommée Pridnestrovie ou République moldave du Dniestr), vient de signer le décret d'application du résultat du référendum de 2006 favorable à l'adhésion de la Transnistrie, région historiquement roumaine et tardivement russifiée, à la Fédération de russie. Sans doute s'agit-il là de la réponse russe à la politique agressive de l'anglosphère et de son bras armé l'OTAN dans la région. A suivre :
Un document allemand retrouvé dans les archives russes montre (voir ici :http://wwii.germandocsinrussia.org/de/pages/27017/map) statistiques à l'appui, que la Transnitrie a bénéficié d'un plan de développement mis en place par les autorités roumaines. La Roumanie, contrairement à ce que martèle la propagande bolchévique, relayée en outre par ses idiots Français habituels, n'a pas pillé le territoire mais l'a développé. La russification et la bêtise crasse du "réalisme socialiste" se sont chargés ici comme ailleurs de réviser l'histoire de ce territoire "ontologiquement" roumain. source : http://www.kishiniov.eu/ro/document-romanii-nu-au-jefuit-transnistria-ba-chiar-dimpotriva/
Qui est le groupe Da Vinci ? http://ru.davinci.org.ua/about.php La liste des clients du groupe de consultants en analyses stratégiques (repris du site) : Cabinet of Ministers of Ukraine; Ministry of Internal Affairs of Ukraine; National Security and Defense Council of Ukraine; Parliament Committee on finance and banking policy; National Bank of Ukraine Council; Parliament Committee on tax and customs policy of Ukraine; Parliament Committee on industrial and regulatory policy and entrepreneurship of Ukraine; Ministry of coal industry of Ukraine; Deputies of Parliament of Ukraine; Diplomatic missions in Ukraine; Transnational companies and business-leaders in domestic market. Il est dispensable de se répandre en commentaires sur ce cabinet d'études et cette liste... _______________________________________________ Ce que l'on peut écrire sur la "crise moldave" :
Les opérations de subversions qui ménent la Moldavie sur le funeste chemin de la guerre civile sont le fait des officines spécialisées financées par le B.A.O. Il n'y a, pourtant, aucun blanc-seing à donner à la Russie et à Poutine sur le "dossier moldave".
La Moldavie a vocation à être rattachée à la Roumanie. La Roumanie intègre est parfaitement légitime au regard de l'histoire des différents pays roumains. La défaite roumaine de 1945 (puisqu'il sagit de cela) malgré le passage tardif dans le camp des alliés, a notamment permis la création d'une république socialiste moldave. Le processus (moderne) d'unification des territoires roumanophones qui débute avec le Traité de Paris en 1859, puis l'union de la fin du XIXe s. puis celle de 1918, et enfin le Traité de Trianon a rendu justice à l'histoire des pays roumains. Le choix d'Antonescu de s'allier aux puissances de l'Axe pour récupérer la Bessarabie confisquée par l'URSS mais aussi le mépris de ses pseudo-alliés (Allemagne hitlérienne) pour la Roumanie intégre a provoqué des catastrophes en chaine : amputation du territoire roumain de plusieurs dizaines de milliers de km2, occupation allemande "amicale" puis invasion soviétique et émergence d'un communisme roumain pourtant ultra-minoritaire jusqu'aux années 40 et totalement étranger à la mentalité de l'homme roumain issu des vieilles communautés agro-pastrorales archaïques (son socialisme n'avait rien de lénino-stalinien).
Je lisais rapidement les âneries d'un bo-beauf marxisant (aussi mauvais penseur que laborieux écrivain) qui fait de la géopolitique empirique (Makcinder, Spykman, Haushofer, Douguine jamais entendu parler) en chambre (complétement à la ramasse sur l'Ukraine, il y a quelques mois), dans laquelle on pouvait reconnaître toute l'idéologie débile anti-nationalisme(s) roumain(s) qui prévaut dans la gauche française (section demi-instruits). Je ne peux que lui conseiller de s"intéresser à l'histoire des pays roumains sur le temps très long... Celui-ci ne se rend même pas compte que les Etats-nations allemand ou italien (dont il ne nierait pas la légitimité pourtant) ne sont guère plus récents que la Roumanie. En outre, l'unité linguistique en Roumanie est sans équivalent (ou presque dans toute l'Europe)...Rappelons que 75 à 80% de la population moldave est roumanophone et ethniquement roumaine et qu'en la République moldave du Dniestr (Transnitrie) les russophones ne comptent que pour 1/3 du total de la population... Or donc. Certes la stratégie de l'anglosphère en Europe centrale et orientale est de réactiver de vieilles querelles inter-étatiques (ou entre principautés...), et dans le cas de la Roumanie, de l'Ukraine ou de la Pologne de s'appuyer sur la russophobie très présente au sein des populations de ces Etats. Il reste que la Grande Roumanie ou Roumanie intégre (incluant R. de Moldavie et Transnistrie appelation contestée par les Russes-> voir PMR/Pridniestrovie, Bucovine ukrainiennne, Boudjak, Dobroudja bulgare, etc.) n'est en rien une construction articifielle. Elle est l'expression territoriale et la traduction politique, tardives car empéchées par les invasions récurrentes et les puissances voisines (turco-mongole puis ottomane, hongroise, austro-hongroise et russe), d'une très large communauté de plusiers dizaines de millions d'hommes et de femmes partageant une identité linguistique, culturelle, religieuse et philosophique commune (le même non-cité plus haut doit, à peu près, tout ignorer de l'espace mioritique).
Extension maximale du territoire roumain qui correspond à la totalité de l'espace latinophone-roumanophone (exceptés les îlots d'aroumanité balkanique par exemple) du sud-est européen
Je parle autre part (voir article scientifique géopolitique "Les nouvelles relations magyaro-roumaines") d'une reconfiguration de l'échiquier et/ou du système politique roumain. La dynamique est lancée : http://www.stiripesurse.ro/exclusiv-campionul-de-k1-daniel-ghi-a-va-anun-a-maine-formarea-unei-armate-na-ionaliste_980060.html Le champion de boxe roumain, Danie Ghita, veut créer une "milice nationaliste" qui interviendrait dans les zones du pays où le "besoin" s'en fait sentir... ...et encorehttp://www.partidulromaniaunita.org/Même si, en matière de politique étrangère, la ligne doctrinale du Parti Roumanie Unie est sensiblement la même que celle des partis de gouvernement actuels (approfondissement du partenariat euro-atlantique), Partidul România Unita désire une Roumanie puissante à l'international en mesure de réintégrer la République de Moldavie (avec ou sans la PMR ?) au territoire roumain actuel. Le logo du parti avec cette belle image de Vlad Tepes centrée sur la carte de la Grande Roumanie atteste de cette désinhibition vis-à-vis de la question moldave. Le nom du Parti est, de toutes façons, peu équivoque. Ajout du 25/01/2016 : http://www.aradon.ro/si-la-arad-se-infiinteaza-patrula-vlad-tepes/1610736 En résume : Création d'une "patrouille Vlad Tepes" sous la direction du Parti Roumanie Unie, qui viendra en aide, par exemple, aux personnes victimes de catastrophes naturelles, mais la "patrouille" dont les membres porteront un uniforme (comme c'est le cas dans les ONG) et sauront se défendre (et défendre) physiquement en cas d'agression ne peut-être considérée comme une organisation paramilitaire comme l'affirme la presse. VOIR également SUR CE BLOGUE, article sur la Roumanie dans la WW2, "tragédies et trahisons diverses" : http://jeanmichel-lemonnier.blogspot.fr/2014/03/quelques-mots-sur-lhistoire-de-la.html
Attentat déjoué en Roumanie, je jour de la fête nationale, le 1er décembre, à Târgu Secuiesc situé dans le "très hongrois" département de Covasna ("pays Sicule" (1)), en région historique deTransylvanie. Pour ceux qui ignorent à peu près tout de
la géopolitique interne et de l'histoire de la Roumanie (Roumain moyen
et natios orbanolâtres et pro-Jobbik français y compris) : la
Transylvanie est roumaine ! Quand on sait qu'un bon nombre de Hongrois
de Roumanie ne parlent pas un mot de roumain et que rien n'est fait pour
que cela change, la seule solution qui s'impose, de fait, c'est un changement de régime et mise en
place d'une politique de roumanisation des minorités magyares. Souvenir
d'une discussion avec un universitaire (!) roumain "de souche" : pour
lui, les Hongrois ne sont pas irrédentistes...parce que ses quelques
collègues hongrois ne le sont pas...Bref...
Ce terroriste (voir la video) avec ses rêves de Grande Hongrie et tous les subversifs de la 5e colonne du Jobbik et du
Fidesz en Roumanie devraient accepter la nationalité hongroise et renoncer à la roumaine ! La révision de Trianon est soutenue par natios germanolâtres donc anti-Français et à mots à peine couverts par les
régionalistes européistes "minoritaristes" toutes tendances confondues. Natios crétins "austro-hongrois" et gauchistes "(dé-)constructeurs" se donnent la main. Même engeance !
"L'alliance de tous les nationalistes européens" est une des antiennes
préférées des mononeurones politiquement analphabètes. Même si les
est-Européens sont en moyenne aussi apathiques que leurs voisins de
l'ouest, si ces irrédentistes hongrois venaient à durcir leurs actions
(au-delà de leurs appels incantatoires à une union des
turco-magyaro-mongols, pseudo-communauté linguistico-génétique d'Eurasie ; eh oui ils sont pro-turcs), Slovaquie, Roumanie, Serbie feraient
le choix de rallier définitivement un camp atlantiste qui préserverait
leur intégrité territoriale. C'en serait, définitivement, fini du projet "eurasiste".
(1) L'implantation des Sicules sur le territoire roumain (voïvodat de Transylvanie) n'est guère antérieure au XIIe ou XIIIe siècle, malgré ce qu'affirment les révisionnistes hongrois
Antonescu : Héros ou criminel de guerre ? Cinquante personnalités majeures (vivantes ou décédées) répondent à cette question cruciale....Eh oui...en Roumanie, on se pose encore la question...
Au sommaire, l'inévitable et indispensable Mircea Eliade, Lucian Boia, Gheorge Buzatu historien ancien communiste ayant tenté de réhabiliter Antonescu après 1989, Aurel Vainer, le roi Michel 1er, Horia Sima, successeur de Codreanu à la tête de la "Garde de fer" après l'assassinat de ce dernier en 1938, ou encore le professeur universitaire roumain négationniste Ion Coja parmi beaucoup d'autres. C'est cela qui est assez stupéfiant pour un Français... que dans un ouvrage disponible dans presque n'importe quelle librairie "grand public" (physique ou en ligne) on diffuse les textes d'un homme qui considère, je cite, que "l'holocauste en Roumanie est une invention des communistes juifs et roumains" aux côtés de ceux d'autres intellectuels plus consensuels...C'est ça aussi la Roumanie !... Or donc, à ces nombreux textes, il faut ajouter, de non moins nombreux documents exceptionnels comme le testament du maréchal ou des archives soviétiques à propos de celui qui fut conducator de la Roumanie de 1940 à 1944, mais aussi des images d'archives...30 lei soit soit seulement 7 euros pour plus de 330 pages, pour ce qui est, finalement, un très bon livre. Il faut se rendre compte, en effet, que l'ensemble des documents réunis (textes de personnalités, hommes politiques, intellectuels majeurs, fascistes, juifs, (ex-)communistes, libéraux etc. exprimant des points de vue forts différents et irréconciliables oscillant entre deux extrêmes de 'sauveur de la Roumanie' à 'nullité politique, totalement incompétent et génocidaire' ainsi que cet ensemble conséquent de documents inédits) fait forcément de ce livre un document très précieux.
"La Roumanie avec et sans Antonescu" de Gheorge Buzatu (1991) lu récemment...Livre introuvable en France
Demain 23 août, c'est le 70e anniversaire de l'arrestation du Maréchal Antonescu, exécuté en 1946. Cette arrestation sur ordre du roi Michel marque le passage de la Roumanie dans le camp des Alliés.