La gauche dans sa quasi-totalité (de la CGT/FO au PS en passant par LFI sauf exceptions) a rejeté les Gilets jaunes anathémisés (beaufs, ivrognes, nazis, prédateurs, etc.).
De l'universitaire petit bourgeois au rond de cuir syndicaliste, du Xavier Gorce (l'immonde) à l'emplumé mondain BHL (ou Goupil), toutes les composantes de la Gauche ont montré la même aversion. Incapacité à identifier la nouvelle lutte des classes...
Outre les outrances d'un Martinez ("c'est l'extrême droite"), sur le plan de la (pseudo-) analyse, on a entendu des Michel Wieviorka*** et autres spécialistes des mouvements sociaux affirmer qu'il n'y avait pas de dimension classiste dans ce mouvement. C'est dire l'abrutissement et l'incompétence de ces gens.
***qui est à la sociologie ce que Hervé Le Bras est à la démographie.
A
écouter. Ex. Sandrine Rousseau avec sa sorcière et son intuition
féminine « Le monde crève de trop de rationalité (...), je préfère des
femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des
EPR. » Elle montre qu'elle est une pure réactionnaire comme les bécasses
qui reprennent son discours. On voit tout le mépris de l'histoire chez
cette gauche-"écolo", la haine du producteur, des forces sociales en
mouvement qui font l'histoire.
est, en général, très mauvaise
et passe à côté de l'essentiel (les journalistes n'ont pas le niveau
mais qui en doute ?) : le rejet de la raison, de l'approche historique
(matérialisme historique), de fait apologie de l'irrationalité
("fabriquer des abrutis", Clouscard), du subjectivisme de l'abruti
pulsionnel nietzchéen, etc. Elle n'est pas folle, elle n'est pas
anodine (vice-présidente d'université), elle incarne ce postmodernisme,
ce libéralisme culturel, complètement pervers qui nient jusqu'à
l'existence du sujet. LIRE Clouscard est nécessaire. Il a tout dit à ce
propos.
S. Rousseau (suite). Elle ESSENTIALISE donc la femme qui "jette des sorts", fait de la magie, de la voyance ou des merdes de ce genre, est intuitive et donc incapable de s'inscrire dans le proces de production... Quand la GAUCHE DONNE RAISON AUX PIRES REACTIONNAIRES. Si à GAUCHE il y avait encore des INTELLECTUELS DIGNES de ce nom alors il y aurait dû avoir une levée de boucliers et un rejet définitif de cette femme (? lol) HORS de leur camp. Mais non... soit la gauche n'est qu'un TAS DE CONS, soit son projet est celui de Rousseau Sandrine.
Bien sûr qu'elle est caricaturée, effarée que sont ses contemporains qui n'ont rien vu depuis 50 ans (en pensant que la gauche est MARXISTE) elle n'est que LE PUR PRODUIT le PLUS FINI du derrido-foucaldo-deleuzianisme (avec les Heideggger et les freudo-marxistes de Francfort ; c'est de là que viennent idéologiquement les S. Rousseau et cie ).
La porcine congrégation...
La
stratégie c'est de poser des questions à l homme de la rue qui va
réagir à l émotion. S Rousseau serait donc la victime d une bande de
beaufs réacs et avinés. Les gauchistes ont fait la même chose avec le
PCF dès les années 60. Que Meurice soit un con ou un cynique on s en
fout. On reste à la surface des choses et c est bien ça qui compte.
Envoyez les rires gras des bo-beaufs cadres sup' de gauche !
Suite et fin. Et c est bien là toute l escroquerie et la perversité de cette gauche. Récupérer des REVENDICATIONS sociales LEGITIMES en mettant en avant cette engeance et en lui mettant les
Mettre en avant la fonction protestataire du christianisme qui n'est pas
une religion d'esclaves (comme l'affirme Nietzsche) mais précisément le
contraire puisque le christianisme conduit nécessairement à briser les
chaînes de toutes les aliénations (en cela le calvinisme est adversaire
parfait du christianisme) c'est très bien. C'est intéressant mais cette
lecture matérialiste des évangiles en appauvrit considérablement le
sens. Elle aboutit à une anthropologie d'une pauvreté
absolue, et c'est finalement celle qui nous poursuit depuis le XIIIe
siècle. Une anthropologie qui nie l'esprit en niant l'Esprit, parce
qu'elle nie Dieu tout simplement. Elle valorise l'homme
psychique...C'est ne rien comprendre au sens de l'Incarnation christique
et au "mécanisme" de l'authentique rédemption ("Dieu s'est fait homme
pour que l'homme devienne Dieu")...et réduire le Christ à un Che Guevara
de qualité (morale) supérieure...Négation de l'homme total,
impossibilité pour l'homme d'accéder à la déification par la
pneumatisation de tout son être corps-âme-esprit, seule voie de Salut.
Qui plus est, voir dans les conciles une simple "institutionnalisation"
du christianisme c'est passer à côté de la fonction régulatrice,
épuratrice de ceux-ci. En écrasant les hérésies christologiques, les
premiers conciles réaffirment bien au contraire le sens de l'Incarnation
et le caractère subversif du christianisme. Le chrétien n'obéit qu'à
Dieu (ni au roi ni à l'empereur - Quelle est la part de Constantin dans
l’édification des doctrines ?), au Christ à deux natures non séparées et
distinctes et non pas à un "Christ-homme". La question de
l'obéissance est même H.S. car le chrétien vise l'Union à Dieu pas
l’imitation par génuflexion. Enfin cette "institutionnalisation" ne
sépare en rien l'homme du cosmos puisque la liturgie (instituée), avec
ses codes, elle-même est liturgie cosmique, elle abolit toutes la
catégories du temps et de l'espace et réconcilie l'homme avec la
Création, et l'aide à retrouver sa véritable condition ; notre état en
ce monde étant anti-naturel. Bref, une telle lecture plaisante pour
la psyché n'en reste pas moins une poésie vitaliste anti-théologique
(le logos est bien autre chose que le logos grec) qui dit "oui à la vie"
sans trop envisager le sens vrai de cette existence humaine.
Marx et Clouscard ne s'attaquent pas aux réactionnaires de leur époque, mais à la gauche qui leur est contemporaine. Ainsi, Marx ne fustige pas Bonald ou de Maistre, tout comme Clouscard ne fait pas une fixation sur Le Pen. Pour Marx, "être de gauche", c'est appartenir au "camp des bourgeois". Pour Clouscard, qui produit évidemment une analyse réactualisée des rapports de classes et de productions, mais également des clivages politiques, le problème (entendre l'adversaire du prolétariat -de fait du socialisme- dont il donne une définition élargie par rapport à celle des marxistes-idéologues) depuis 1945 et surtout depuis 1968, ce n'est pas la vieille bourgeoise gaulliste, bonapartiste ou le "nationalisme intégral" maurrasien dont il ne reste plus rien, mais le freudo-marxisme (la gauche sociétale-libérale) avec Deleuze, Foucault, Derrida...(des "néo-fascistes" ou "pré-fascistes"...on pourra toujours discuter de l'apppelation...) et par incidence les pseudo-clivages et catégories d'analyses créés par la "nouvelle gauche" : homme/femme (le féminisme), les "jeunes", les minorités sexuelles, ethniques, religieuses qui taisent et nient donc la lutte des classes. De même, le travail de Jean-Claude Michéa s'attache à démonter, avec des références différentes (Mauss, Orwell, Debord, Lasch, Caillé...) de celles du précédent cité, l'imposture freudo-marxiste autrement dit le triomphe du libéralisme libertaire soit du néo-capitalisme né de la collusion entre la droite patronale, des affaires, et la gauche dite libertaire, qui s'incarne sur le plan intellectuel à travers l'alliance de l'économiste de droite et du sociologue (ou tout autre chercheur en sciences sociales) de gauche. Par ailleurs, ajoutons que les belles âmes de gauche ont, visiblement, grand mal à comprendre que critiquer la gauche ne veut absolument pas dire être de droite, si cette distinction a un sens...Et, c'est tout le travail, finalement, des deux sus-cités que de confirmer l'obsolescence de cette distinction, voire sa facticité.
Croyance sans faille dans le progrès scientifique et
technique propre à la mentalité puérile et petite-bourgeoise gauche-droite...
...idéologie pavillonnaire "classe
moyenne" qui se manifeste à travers le quadriptyque : baraque standard (même la déco intérieure est normalisée),
bagnole, grande surface, boulot de tâcheron sous la supervision d’un chefaillon qui dispense sa science du management entouré d'une cour de délateurs...Il
faut, ajouter le crédit à la consommation ("marché du
désir") et le culte du "pouvoir d'achat", seul horizon métaphysique de l'euroccidental-e, désormais... ...des classes moyennes peuplant le global state hypermoderne qui ont si bien intégré, les codes de cette existence spectaculaire qu'elles attendent des autres des comportements stéréotypés calqués sur ceux véhiculés par cet imaginaire "hollywoodien" (entendons par là toute l'industrie du loisir télé-perfusé, du blockbuster au jeu TV), désormais dans l'incapacité de distinguer le vrai du faux, le bien du mal, ravalés au rang d'animaux-objets, à la psyché écrasée, entretenus dans un nouvel obscurantisme "technicien" voulu par leurs maîtres pour mieux leur faire accepter leur statut d'esclaves modernes... par incidence ces classes moyennes, sans convictions politiques personnelles, s'adapteront sans difficultés à tous les régimes politiques...
...disparition des intellectuels critiques remplacés par des employés-guignols de la société spectaculaire-marchande qui adhèrent,
eux aussi, parfois revêtus de l'attirail du néo-beauf (sweat à capuche, rap-U2 en boucle et à fond dans leur mp4, VTTistes pratiquants)(1), au spectacle de la rebellion et aux mythologies modernes du nouvel idéal du globalisme libéral, créées par les séries US (séries
hospitalières, séries policières avec des super-flics mâles et femelles
top-models brushingué-e-s, série sur la vie des hystéro-pouffes euro-américaines éternelles auto-lacano-psychanalysées, etc.)... ...intellectuels, faiseurs de "doxas" (malgré leur baratin sur leur indépendance, leur lutte contre la vulgate, les prénotions) au service de la propagande du pouvoir économique et politico-médiatique (complicité, copinage, cooptation, collusion entre l'économiste libéral et le chercheur en sciences sociales de gauche, cf; freudo-marxisme), qui défendent les "nouvelles sociabilités" de
la beuverie, du vomi conviviaux et le "légitime droit au pétard"(2)et, pour qui le monde n'est plus qu'un décors au sein
duquel ils peuvent mettre en scène leurs gigantissimes z'égos-zéros que la plus grande des galaxies
ne suffirait même pas à contenir...
...mépris donc de la "gauche" des bo-beaufs (qui n'est en réalité qu'une "ultra-droite" qui refuse de dire son nom) à la connerie satisfaite, pour les penseurs de l’ultra-radicalité tels
(pêle-mêle) : Ellul, Georges Sorel, K. Marx (autant martyrisé par les "marxistes" que par les anti-marxistes...), Clouscard, Eliade, Castoriadis, Lasch, Jésus-Christ,
Michéa, Rousseau, Berdiaev, Spengler, Rudolf Otto, E. de la Boëtie,
Georgescu-Roegen, de la Villemarqué, Orwell, Chateaubriand, Bernanos au profit de la mollasserie conceptuelle et marketing, hautement complaisante avec le libéralisme (sinon sa meilleure ambassadrice) des Bourdieu, Foucault
et sa boîte à m.... idées, Deleuze, Dubet, etc. ou encore des
penseurs-militants de l'alter-féminisme post-porn queer...fascinés par les sphincters, la merde, le foutre, et les prurits gynécologiques...
...et puis l'inévitable traduction médiatique de tout cela : Bergé, BHL, Onfray, Fourest, Sorman et cie, nécessaire à la diffusion cette idéologie néo-totalitaire, au maintien de cette "dictature molle" décadentiste...
On parlera à peine de ceux que certains aiment encore classer à "droite" alors que rien de fondamental ne les différencie de ceux de "gauche" précédemment cités et dont
l’intérêt pour les idées doit tenir sur un confetti, comme l'a résumé Alain de Benoist de manière excellemment concise... Ainsi, quand François Fillon affirme que les universités françaises sont controlées par des "marxistes",
on pourrait bien rire...si cela ne révélait la dramatique absence de culture politique de ceux qui prétendent au pouvoir...
...et
pourtant, ce sont toujours les mêmes vieux idiots-idéologues (certains se prétendent pourtant dialecticiens) et leurs héritiers jeunes
cons porte-valises, pleinement responsables du désastre civilisationnel qui continuent aujourd’hui à nous faire la leçon et nous disent quoi penser et où
on doit pisser...
...les uns avec leur collectivisme du caca et du
partage de la misère, les autres avec
leur individualisme et leur Marché régulateur et bienveillant (libéralisme avec
compensation...) mais tous avec leur "progrès" et leurs "modernisations" de la connerie hors-sol et mobile de la
flexisécurité-Work in progress...
(1) Le beauf de la "tradition", tel que formalisé, défini justement par ces néo-beaufs (juste retour de bâton après tout) est/était, sans doute bien moins sinistre et méprisant, parfois, que les individus qui composent ce nouveau sociotype
(2)"La
spontanéité libertaire venue de la consommation transgressive, du
freudo-marxisme, du gauchisme, qui a cheminé autour des premiers émois, autour
du flipper et du juke-box jusqu’à Woodstock est, en fin de parcours, pris en
charge par le ministère du temps libre. La société assistée devient celle de la
la libido assistée. (...) La geste libertaire s’abandonne à l’Etat, dans la
mesure où celui-ci accomplit ses désirs. C’est, certes, un processus de
banalisation. C’est aussi une conquête de masse. Le révolté, le
transgresseur jette le masque : ce n’est qu’un veau. Le hash sera en
vente libre."
Clouscard
(M.), 1981, rééd. 2012. Le capitalisme de la séduction, Ed. Delga
A partir du moment où le dieu des philosophes se retire de la Création, il laisse aux hommes le soin de diriger leurs affaires eux-mêmes. Dieu de commerçants, de bourgeois médiocres et pragmatiques, de l'ordre établi. Il ne s'agit pas, pour autant, de défendre le dieu "comptable" tout aussi terne de st Thomas d'Aquin ("et d'Aristote") tout aussi détestable que celui de Voltaire. Ce dernier quand il déclare que Dieu est supérieur à la petitesse des hommes, justifie, à vrai dire l'existence d'un dieu de "marchands". L'homme est fait de bas instincts (mais peut-être sommes nous aussi trompés par le discours libéral) comme Voltaire... Il fallait à celui-ci un dieu mesquin et lâche, un dieu à son image. Construire l'image d'un dieu étranger aux affaires terrestres pour mieux le liquider ensuite... Ce sera le rôle d'un Nietzsche, par exemple, de proclamer, plus tard, la "mort de Dieu", d'annoncer le déicide, (son inexistence en réalité). Un Nietzsche qui attribuera pourtant une volonté de puissance à un univers supposé inerte. Assez peu conséquent comme aboutissement d'un raisonnement pour un athée, cela-dit...Pour Marx, la religion telle qu'il la conçoit : une pathologie, une consolation, un besoin face à la misère sociale.
En somme, ces deux philosophes ont présenté des propos de peu d'intérêt, relatifs à cet objet mal indentifié qu'est Dieu, mais parfaitement conformes au "zeigeist" du XIXe s. Les thèses de Marx ne sont pourtant pas étrangères à des formes de religiosité : promesse millénariste d'un monde meilleur, messianisme, fin de l'histoire ("eschatologie marxiste") ou encore la fonction sotériologique du prolétariat... Le marxisme (ou plutôt l'interprétation erronée des thèses de Marx) a bien été un opium des peuples au XXe siècle... On n'évoquera pas très longuement Sade, dans la mesure, où son discours "immoral", prônant un retournement de toutes valeurs (chrétiennes) est flagrant dans la pensée libérale, capitaliste, contemporaine. Tardivement, une des manifestations de cette volonté de créer des succédanés modernes de Dieu ou des dieux (qui témoigne aussi de l'incapacité de l'homme à se débarasser de l'existence d'un phénomène qui échappe à sa vie consciente, qu'il ne contrôle pas) sera l'invention d'un "inconscient structural", commun à tous, "modernes" comme "archaïques", mais également invention du surmoi (autorité morale). Vaguement révolutionnaire, assez génial et... tellement pratique... En outre, on ne dira jamais assez l'influence déterminante que les "théologiens de la mort de Dieu" (de Voltaire à Nietzsche, certes, malgré eux) ont pu avoir sur la naissance des fanatismes qui ont mené aux massacres de masses de 1793 à aujourd'hui. Accepter de vivre dans un monde sans dieu pour que naisse l'homme, nous dirent-ils. Pour quels résultats ? Des génocides, des guerres d'une violence inouïe inconnue jusqu'alors...Que l'on regarde l'histoire du XXe s. sans aveuglement, et l'on verra que ce sont bien des élites soi-disant "positives" et "rationnelles" qui ont plongé le monde dans les guerres les plus atroces qu'ait connue l'histoire de l'humanité, mais aussi créé les conditions du mal-être de l'homme moderne et post-moderne (destruction de l'environnement, pathologies physiques et mentales...), malgré quelques innovations dont on reconnaîtra le grand intérêt (médecine...). Mais, constatons objectivement que la "grille d'analyse" qui constiste à lire l'histoire comme une marche continuelle vers le progrès ne fait plus l'unanimité chez les "modernes". Ces désillusions face à la "religion du progrès" entraînent ce formidable pessimisme actuel face à l'histoire, malgré les appels incantatoires réguliers au rassemblement -sur le plan politique- du "camp des progressistes" contre celui de la "réaction". Eructations sur le mode de l'opposition binaire qui apparaissent de plus en plus pathétiques et ridicules pour l'homme moderne qui possède encore une vague conscience/connaissance historique...
Or donc, face au dieu vengeur, bourreau, aigri et calculateur n'aimant pas les hommes et qui consigne sur un cahier comme un vulgaire épicier les "péchés" de ses créatures, comme face au dieu de l'hypothèse déiste tel qu'imaginé par un Voltaire, "nous" devons avoir la même attitude : rejet et mépris.
Seule, cette extraordinaire puissance miséricordieuse manifestée à l'échelle du cosmos tout entier qui gênait mais aussi effrayait ces philosophes-bourgeois du XVIIIe s. est digne d'être appelée Dieu. Ces misérables dieux "thomiste" et "voltairien" doivent mourir "en nous" et à l'extérieur de "nous" et laisser leur place à cette incommensurable force cosmique faite d'un amour indicible, puissance à la fois terrifiante et fascinante...