Les demi-instruits des classes dominantes (universitaires pour une part*...) sont incapables de penser l'altérité radicale malgré leurs discours qui semblent affirmer le contraire (inclusion, diversité...) pour les raisons développées ici.
samedi 23 mars 2024
"Vous qui entrez ici, gardez l'espérance...", article de Denis Collin (et rapide commentaire)
jeudi 16 mars 2023
Loïc Chaigneau sur le dit "wokisme" et commentaires sur Sandrine Rousseau
Article sous formes de notes successives...
A écouter. Ex. Sandrine Rousseau avec sa sorcière et son intuition féminine « Le monde crève de trop de rationalité (...), je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR. » Elle montre qu'elle est une pure réactionnaire comme les bécasses qui reprennent son discours. On voit tout le mépris de l'histoire chez cette gauche-"écolo", la haine du producteur, des forces sociales en mouvement qui font l'histoire.
La critique qui en est faite dans la presse https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/du-feminin-sacre-aux-pseudo-medecines-comment-les-sorcieres-ont-usurpe-le-feminisme?fbclid=IwAR2CB_g3-hgQBR9ql2UaweacW181r3AgqOLwYdjZOr2ixD9DLkqbtI7SN-8
est, en général, très mauvaise et passe à côté de l'essentiel (les journalistes n'ont pas le niveau mais qui en doute ?) : le rejet de la raison, de l'approche historique (matérialisme historique), de fait apologie de l'irrationalité ("fabriquer des abrutis", Clouscard), du subjectivisme de l'abruti pulsionnel nietzchéen, etc. Elle n'est pas folle, elle n'est pas anodine (vice-présidente d'université), elle incarne ce postmodernisme, ce libéralisme culturel, complètement pervers qui nient jusqu'à l'existence du sujet. LIRE Clouscard est nécessaire. Il a tout dit à ce propos.
S. Rousseau (suite). Elle ESSENTIALISE donc la femme qui "jette des sorts", fait de la magie, de la voyance ou des merdes de ce genre, est intuitive et donc incapable de s'inscrire dans le proces de production... Quand la GAUCHE DONNE RAISON AUX PIRES REACTIONNAIRES. Si à GAUCHE il y avait encore des INTELLECTUELS DIGNES de ce nom alors il y aurait dû avoir une levée de boucliers et un rejet définitif de cette femme (? lol) HORS de leur camp. Mais non... soit la gauche n'est qu'un TAS DE CONS, soit son projet est celui de Rousseau Sandrine.
dimanche 13 décembre 2020
"Frustré" (film) : "Tout est permis, rien n'est possible"
Sans doute l'un des meilleurs films français de ces 20 dernières années (en même temps ce n'est pas compliqué en dehors de qqs raretés : 36 quai..., La French, Le daim...). En soi, le film est une horreur à tous les niveaux (en soi ce n'est pas une critique) mais alors la dimension politique à contre-courant... C'est un signal envoyé, un constat, une volonté de révéler ce qu'il y a au bout du chemin du fameux "tout est permis mais rien n'est possible" de Michel Clouscard. Dans la veine du Houellebecq "Extension du domaine de la lutte".
C'est la fin de queue des désillusions liées à la pseudo-libération des moeurs 68arde, un coup de chevrotine dans ce monstre schizophrène, alliance du féminisme puritain castrateur et de la pornographie de masse. Même le vide horrifique des relations sociales en système libéral (après l'effondrement des corps intermédiares, du PCF et de la CGT) est impeccablement décrit : la virago chef de service, les QI d'huîtres enfants de Meirieu, de la Star academy et de Koh Lanta qui composent le personnel, les humiliations continuelles pour un salaire de merde...
Ce film évidemment incompris (par les petits-bourgeois, voir certaines critiques qui en font un film/portrait d'un vulgaire socio-pyschopathe) est un film politique qui dit que le libéralisme libertaire une fois qu'il n'arrive plus à séduire, à maintenir toutes les illusions qui font Ssystème depuis 50 ans ne peut mener qu'à des comportements anarcho-fascisants, à la folie ou au suicide. 7 ans après sa non sortie en salle, il est encore plus que jamais d'actualité...C'est pour cela que le discours néo-féministe (l"homme prédateur", metoo, balancetonporc) est plus que jamais agressif. Il n'est plus possible de cacher la réalité de ce système, les escroqueries du libéralisme culturel/des moeurs et la révolte qui pointe...Alors intervient l'Inquisition...
lundi 22 janvier 2018
Critique du discours autour d'une Expérience de Mort Provisoire (M. De Solemne)
Elle décrit en fait une participation aux énergies divines incréées. On est en pleine théologie (orthodoxe) palamite. Mais bon, elle a aussi certainement peur d'effrayer le chaland en utilisant les mots qu'il faut et par là empêcher quelques ventes de bouquins...
***"Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu." (Jean, prologue), "Dieu est amour" (Jean)...
lundi 11 avril 2016
lundi 7 décembre 2015
Monde moderne, décérébration universelle, Russie et eurasisme
jeudi 13 août 2015
La gauche au milieu des ruines...
dimanche 5 avril 2015
Capitalisme libidinal, suite n° X...
mercredi 31 décembre 2014
Réforme territoriale, une seule ambition : mépriser et détruire...
...témoigne d'une haine de l'histoire de France, d'une détestation du monde rural mais aussi de la persistance du mensonge du besoin de croissance (la grande ville, la "métropole" en serait le moteur).
Voir aussi :
http://jeanmichel-lemonnier.blogspot.fr/2014/07/carte-fantaisiste-des-nouvelles.html
vendredi 26 décembre 2014
Décroissance du mois de décembre
mercredi 22 octobre 2014
Michéa et les "autres"...
à lire : http://jeanmichel-lemonnier.blogspot.fr/2014/09/deconstructions-mortelles.html
mercredi 24 septembre 2014
Karl Marx, Michel Clouscard et Jean-Claude Michéa contre la gauche
Par ailleurs, ajoutons que les belles âmes de gauche ont, visiblement, grand mal à comprendre que critiquer la gauche ne veut absolument pas dire être de droite, si cette distinction a un sens...Et, c'est tout le travail, finalement, des deux sus-cités que de confirmer l'obsolescence de cette distinction, voire sa facticité.
samedi 20 septembre 2014
La vision du monde d'un pubard de gauche...
Chatiliez, avec "La vie est...", produit donc une œuvre complaisante et faussement subversive (caricaturer des cathos et des chômeurs dans quel but sinon encourager les rires gras ?) pour satisfaire un public qui a la même analyse méprisante et réductrice d'une société française fantasmée.
vendredi 19 septembre 2014
Refuser de continuer à s'identifier à la valeur d'usage du néo-capitalisme et répression libérale-libertaire...
Le libertaire voit resurgir le fantasme enfantin de l'interdit et de la castration, il se fait alors sécuritaire...
En finir avec le capitalisme, c'est nécéssairement, aujourd'hui, après Mai 68 en finir avec le freudo-marxisme. Seule, une contestation totale de ce "fait social total" qu'est le capitalisme, i.e. autant un mode de gestion de la propriété/production qu'un imaginaire (donc des valeurs et un mode de vie) peut mettre les hommes et femmes en révolte contre le système actuel, sur la voie du véritable socialisme : le socialisme décent, autrement dit un socialisme défendant les valeurs du don/contre-don, du "bon sens" (café du commerce ! retour de la bête immonde ! jounalisme ! s'indigneront les universitaires de gauche), etc.
Et c'est sur ce point que l'on se rend compte du niveau dramatique de culture politique de certains intellectuels dits de gauche et dits constestataires et par incidence de celui de tous les militants porte-valises quand ils invoquent la bourgeoisie en tant que catégorie figée. Et on comprend, de même, pourquoi la pseudo-critique du néo-capitalisme portée par l'hédoniste dionysiaque Michel Onfray obtient autant de succès auprès des classes moyennes et des petits-bourgeois radicaux de gauche. Ignorer cette mutation de la bourgeoisie depuis quelques décennies, c'est donc ignorer la mutation fulgurante du capitalisme depuis 70 ans, (la bourgeoisie traditionnelle catholique de type "gaulliste-bonapartiste" ou maurassienne n'existe donc plus), par suite tout positionnement anti-capitaliste ignorant ces paramètres n'est qu'un palliatif discursif encourageant le maintien du système politique et économique en l'état.
Crédit photo. : http://www.ifcfilms.com/films/something-in-the-air
(1) Le même genre d'ostrogoths toujours prêts, aussi parfois, à donner des leçons au gosse de prolo, au travailleur pauvre sur la valeur du travail, de l'argent, etc. ça dit aussi toute la violence symbolique, psychologique (la véritable et la plus répandue des violences c'est celle-ci) diffusée par certains des plus beaux specimens qui défendent ce "système"...
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dimanche 14 septembre 2014
Une cinquième colonne en Russie - explications
NOVOROSSIYA/ IGOR STRELKOV : Avec Poutine et contre la cinquième colonne en Russie http://vimeo.com/105937871
0:19:51 Washington's mechanisms of control via the fifth column in Ukraine (coup launched) and Russia (coup in preparation).
0:47:03 Novorossia could mobilize an army big enough to liberate all Ukraine.
0:55:34 The armed coup was launched even though Yanukovych was capitulating, in order to establish conditions for terror and massacres.
1:03:46 Novorossia has eliminated the fifth column. This will be emulated in neighboring territories.
1:08:57 The foreign 'mercenaries' are likely equipment operators (tanks, planes,..).
1:25:31 Fifth column agitators will try to get Putin overthrown for his "inaction" over Ukraine.
1:30:00 Mechanisms for construction of the fifth column.
1:39:19 The global crusade of the Anglo-Saxons -- banditry & exploitation, obscured by style, finesse and copious marketing.
1:45:18 Parallels between the German and American invasions of USSR/Russia (then and now).
vendredi 14 mars 2014
Marxisme-léninisme, marxisme clouscardien, socialisme anti-progressisme : filiations et ruptures radicales
Par ailleurs, les progressistes ont toujours fait comme si l'être humain était dénué de toute âme, de tout désir de transcendance ou d'attachements à des lieux, à des personnes à des traditions, des valeurs et on sait à quel point Marx, par exemple, méprisait ces paysans dont les "comportements conservateurs" ne pouvaient s'expliquer que par l'abrutissement propre à une existence campagnarde. Finalement, sur ce point le discours libéral de droite ou de gauche est le même. que celui de Marx et de nombre de marxistes. Ces progressistes n'ont d'ailleurs toujours pas saisi que ce petit peuple (4) méprise et méprisait ces adorateurs du progrès du fait de leurs discours ethnocidaires. Il faut, ici, rappeler le rejet des thèses des révolutionnaires français chez une large part des paysans de l'ouest de la France...ou de celles des communistes est-européens par les petits paysans des Balkans ou des Carpates...
Enfin, on dira que le militantisme à gauche (voire le militantisme tout court) a toujours séduit ceux que la "vie intérieure" terrifie...
Michéa nous dit -sans rejeter Marx, mais les marxistes certainement- l'intérêt qu'il y a à (re-)découvrir les penseurs du socialisme, du syndicalisme révolutionnaire, de l'anarcho-socialisme, tels Georges Sorel ou Pierrre Joseph Proudhon et en général les socialistes pré-marxistes ou utopiques en se réfèrant donc, en partie (car l'idée d'un progrès continu présent dans ces doctrines doit être remise en cause, plutôt Fourier que Cabet donc sur ce point) aux théoriciens pronant une révolution socialiste pacifique. Une des idées- forces de ces doctrines est que la création de communautés socialistes au sein de la société capitaliste permettrait la disparition de cette dernière. Michéa ne considère pas, pour autant que ces "communautés intentionnelles" seraient suffisantes pour "renverser" le système capitaliste. Les expériences menées dans "communautés néo-rurales" et autres les "communautés hippies", par exemple, ont, en effet, largement montré leurs limites et, surtout, leur dimension "petite-bourgeoise" mais aussi "parasitaire" (installation dans la misère rurale grâce à l'exode post-1945). La sortie du capitalisme selon Michéa est donc bien un compromis entre deux "intentions" (cf. supra) et passe obligatoirement par une révolution anthropologique totale.
(1) Finalement, j'y ai retrouvé le discours bien trop fréquent du bon gros beauf bien con et d'autres frustrès (toutes étiquettes politiques confondues, soyons justes) qui méprisent le travail et les professions intellectuels et... surtout les "humanités" et dans ce cas, avec pour seule "culture" celle du militant de gauche radicale (tout est dit). Et on sait à quel point cette engeance, si prompte à "fasciser" ce qui s'écarte seulement d'un iota de sa ligne idéologique, a toujours eu la mentalité policière... On n'insistera pas sur la dimension "bouffe-curé" du discours de ces personnes. Simplement, l'anticléricalisme (comprendre anti-catholique ; le catholicisme étant à peu près la seule branche confessionnelle du christianisme dont ils aient entendu parler) en 2014 en France, c'est plus qu'une lutte de retard, cela relève, bien plus, de la pathologie, de la névrose obsessionnelle...disons même de la connerie la plus crasse.
(4) On ne fera pas non plus de ce "petit peuple" une figure christique, lui aussi compte son lot de racistes, de crétins à préjugés et d'irrécupérables prêts à tendre le bras de manière à faire un angle de 45° avec l'horizon devant le premier chef vaguement charismatique qui se présentera à lui. Seulement, Orwell et Michéa considèrent que c'est parmi ce "petit peuple" que l'on trouve le plus fréquemment ces comportements de "décence ordinaire", d'authencité et d'adhésion à ce concept fondamental maussien du "donner, recevoir et rendre"...On sait également que Guy Debord était beaucoup moins optimiste que Michéa quant à la fréquence de l'adhésion de ce "petit peuple" à ces valeurs...
jeudi 17 octobre 2013
Voici venu le temps des frustrés revanchards (1) : surtout la faute aux « gauches »
On ne dira jamais assez à quel point la responsabilité (certes indirecte) des mandarins de l'université française et plus généralement des intellectuels des "gauches" social-démocrate et crypto-trotskiste (sévissant essentiellement dans le domaine des sciences sociales), est grande dans la montée des idées "réactionnaires" ou entendues comme telles par ces mêmes caciques, "têtes pensantes" de la nation. En s'appuyant largement sur l'œuvre de Gilles Deleuze et surtout celle de Michel Foucault et sa critique de l'Etat (et en la prolongeant) ceux-ci n'ont fait qu'accompagner ou valider les thèses des ultra-libéraux depuis les années 70. Ces "intellectuels" en faisant des travaux de Foucault (déconstruction...) la pierre d'angle de leur système de pensée, ont défendu, de fait, la thèse de l'Etat minimal (la tentation minarchiste, Foucault, Hayek même combat !). Or, si cette analyse pouvait (vraiment à l'extrême limite) être considérée sérieusement, il y a 45 ans, on sait aujourd'hui que le pouvoir réel n'est plus vraiment dans les mains de l'Etat, et pas exclusivement non plus dans celles des firmes transnationales mais bien dans les mains d'un vaste réseaux d'acteurs privés (économie offshore par exemple) et d'instances supra-nationales (il y a plus de lobbies que de députés à Bruxelles !). Disons, pour faire court, que ce pouvoir économique s'observe à travers des dynamiques conjointes, dans un compromis sans cesse renouvelé entre des États certes affaiblis et des acteurs financiers et des superinstitutions internationales.
Publié par Jean-Michel Lemonnier jeudi 17 octobre 2013 - sur AGORAVOX