Travail prospectif, horizon 10 à 15 ans, écrit en 2015, nous sommes en 2024. Bon timing. ça doit en faire rager un paquet, complètement à côté de la plaque, qui préféraient réciter leurs antiennes sur l'ancrage/attachement solide des Roumains à l'UE.
Et je ne suis même pas payé pour tout ce travail ;)
Evgeni Chevtchouk, président de la Transnistrie (autrement nommée Pridnestrovie ou République moldave du Dniestr), vient de signer le décret d'application du résultat du référendum de 2006 favorable à l'adhésion de la Transnistrie, région historiquement roumaine et tardivement russifiée, à la Fédération de russie. Sans doute s'agit-il là de la réponse russe à la politique agressive de l'anglosphère et de son bras armé l'OTAN dans la région. A suivre :
Attentat déjoué en Roumanie, je jour de la fête nationale, le 1er décembre, à Târgu Secuiesc situé dans le "très hongrois" département de Covasna ("pays Sicule" (1)), en région historique deTransylvanie. Pour ceux qui ignorent à peu près tout de
la géopolitique interne et de l'histoire de la Roumanie (Roumain moyen
et natios orbanolâtres et pro-Jobbik français y compris) : la
Transylvanie est roumaine ! Quand on sait qu'un bon nombre de Hongrois
de Roumanie ne parlent pas un mot de roumain et que rien n'est fait pour
que cela change, la seule solution qui s'impose, de fait, c'est un changement de régime et mise en
place d'une politique de roumanisation des minorités magyares. Souvenir
d'une discussion avec un universitaire (!) roumain "de souche" : pour
lui, les Hongrois ne sont pas irrédentistes...parce que ses quelques
collègues hongrois ne le sont pas...Bref...
Ce terroriste (voir la video) avec ses rêves de Grande Hongrie et tous les subversifs de la 5e colonne du Jobbik et du
Fidesz en Roumanie devraient accepter la nationalité hongroise et renoncer à la roumaine ! La révision de Trianon est soutenue par natios germanolâtres donc anti-Français et à mots à peine couverts par les
régionalistes européistes "minoritaristes" toutes tendances confondues. Natios crétins "austro-hongrois" et gauchistes "(dé-)constructeurs" se donnent la main. Même engeance !
"L'alliance de tous les nationalistes européens" est une des antiennes
préférées des mononeurones politiquement analphabètes. Même si les
est-Européens sont en moyenne aussi apathiques que leurs voisins de
l'ouest, si ces irrédentistes hongrois venaient à durcir leurs actions
(au-delà de leurs appels incantatoires à une union des
turco-magyaro-mongols, pseudo-communauté linguistico-génétique d'Eurasie ; eh oui ils sont pro-turcs), Slovaquie, Roumanie, Serbie feraient
le choix de rallier définitivement un camp atlantiste qui préserverait
leur intégrité territoriale. C'en serait, définitivement, fini du projet "eurasiste".
(1) L'implantation des Sicules sur le territoire roumain (voïvodat de Transylvanie) n'est guère antérieure au XIIe ou XIIIe siècle, malgré ce qu'affirment les révisionnistes hongrois