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dimanche 14 septembre 2014
Nationalistii rusi si europeni - întâlnire de taina la Viena
samedi 13 septembre 2014
Oui à l'indépendance de l'Ecosse, non à celle du Kosovo
Tout
ce qui peut nuire à la Couronne est bon pour la France, tout ce qui
peut déranger, affaiblir et hâter l'effondrement de l'anglosphère (et de
l'axe anglo-germano-étasunien) est souhaitable pour la France et les
peuples d'Europe.
Oui à l'indépendance de l’Écosse, non à celle du Kosovo (nation building) par exemple.
Refuser
de soutenir l'indépendance ou l'autonomie de certaines régions d'Europe
au nom du refus de l'éclatement de l'Europe (Euro-balkanisation, Europe
des régions, etc.) ça revient à dire, ni plus ni moins, qu'il
faut (fallait) soutenir Thatcher, Albright, Merkel ou les femmes
gardiennes de camps de concentrations parce que ce sont des femmes et
qu'"on" est féministe ("le pouvoir aux femmes" voilà bien un slogan pour
écervelé-e-s)...
...ou encore à défendre
les désastreuses "politiques-idéologies" de Taubira, Belkacem, Dati ou
Obama au nom de l'antiracisme, parce que des décérébré-e-s les insultent
et les attaquent sur leur couleur de peau, leur appartenance
religieuse ou tout autre chose n'ayant aucun rapport avec la
politique...
(pour les mal-comprenants qui lisent : je n'écris pas qu'il faut pour
autant défendre les "sorties" racistes de ces lobotomisé-e-s qui doivent
être évidemment condamnés, le propos est suffisamment clair j'espère
mais j'insiste car plus rien ne m'étonne...).
Le positionnement dialectique contre le catéchisme, le chantage idéologique, le dogme, qui relèvent de l'apolitisme donc de la bêtise crasse intellectuellement castratrice.
De Gaulle c'était une certaine (haute) idée de la France, une hauteur de vue géopolitique, on en est très loin avec certains néo-gaullistes qui réclament son héritage...et qui "ne voient rien" au sujet de l'Ecosse...
Le positionnement dialectique contre le catéchisme, le chantage idéologique, le dogme, qui relèvent de l'apolitisme donc de la bêtise crasse intellectuellement castratrice.
De Gaulle c'était une certaine (haute) idée de la France, une hauteur de vue géopolitique, on en est très loin avec certains néo-gaullistes qui réclament son héritage...et qui "ne voient rien" au sujet de l'Ecosse...
Crédit photo. : http://www.comece.eu/europeinfos/fr/archives/numro155/article/5333.html |
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jeudi 17 octobre 2013
Voici venu le temps des frustrés revanchards (1) : surtout la faute aux « gauches »
Publié par Jean-Michel Lemonnier
jeudi 17 octobre 2013 - sur AGORAVOX
On ne dira jamais assez à quel point la responsabilité (certes indirecte) des mandarins de l'université française et plus généralement des intellectuels des "gauches" social-démocrate et crypto-trotskiste (sévissant essentiellement dans le domaine des sciences sociales), est grande dans la montée des idées "réactionnaires" ou entendues comme telles par ces mêmes caciques, "têtes pensantes" de la nation. En s'appuyant largement sur l'œuvre de Gilles Deleuze et surtout celle de Michel Foucault et sa critique de l'Etat (et en la prolongeant) ceux-ci n'ont fait qu'accompagner ou valider les thèses des ultra-libéraux depuis les années 70. Ces "intellectuels" en faisant des travaux de Foucault (déconstruction...) la pierre d'angle de leur système de pensée, ont défendu, de fait, la thèse de l'Etat minimal (la tentation minarchiste, Foucault, Hayek même combat !). Or, si cette analyse pouvait (vraiment à l'extrême limite) être considérée sérieusement, il y a 45 ans, on sait aujourd'hui que le pouvoir réel n'est plus vraiment dans les mains de l'Etat, et pas exclusivement non plus dans celles des firmes transnationales mais bien dans les mains d'un vaste réseaux d'acteurs privés (économie offshore par exemple) et d'instances supra-nationales (il y a plus de lobbies que de députés à Bruxelles !). Disons, pour faire court, que ce pouvoir économique s'observe à travers des dynamiques conjointes, dans un compromis sans cesse renouvelé entre des États certes affaiblis et des acteurs financiers et des superinstitutions internationales.
On ne dira jamais assez à quel point la responsabilité (certes indirecte) des mandarins de l'université française et plus généralement des intellectuels des "gauches" social-démocrate et crypto-trotskiste (sévissant essentiellement dans le domaine des sciences sociales), est grande dans la montée des idées "réactionnaires" ou entendues comme telles par ces mêmes caciques, "têtes pensantes" de la nation. En s'appuyant largement sur l'œuvre de Gilles Deleuze et surtout celle de Michel Foucault et sa critique de l'Etat (et en la prolongeant) ceux-ci n'ont fait qu'accompagner ou valider les thèses des ultra-libéraux depuis les années 70. Ces "intellectuels" en faisant des travaux de Foucault (déconstruction...) la pierre d'angle de leur système de pensée, ont défendu, de fait, la thèse de l'Etat minimal (la tentation minarchiste, Foucault, Hayek même combat !). Or, si cette analyse pouvait (vraiment à l'extrême limite) être considérée sérieusement, il y a 45 ans, on sait aujourd'hui que le pouvoir réel n'est plus vraiment dans les mains de l'Etat, et pas exclusivement non plus dans celles des firmes transnationales mais bien dans les mains d'un vaste réseaux d'acteurs privés (économie offshore par exemple) et d'instances supra-nationales (il y a plus de lobbies que de députés à Bruxelles !). Disons, pour faire court, que ce pouvoir économique s'observe à travers des dynamiques conjointes, dans un compromis sans cesse renouvelé entre des États certes affaiblis et des acteurs financiers et des superinstitutions internationales.
En laissant le soin aux caricaturaux représentants des "droites" dites nationales (de De Villiers à Le Pen) de discréditer tout discours sur la souveraineté nationale depuis 30 ans (ce fut le rôle de la bande à Mitterrand de faire taire le discours souverainiste à gauche en inhumant le patriotique P.C.F.), ces
"sensibles de gauches" ont volontairement permis la relégation des
discours défendant l’État fort et souverain au rang d'outrances
fascisantes. Tout cela, évidemment, pour "vendre" un projet
européen (en réalité euro-étasunien) qui servirait les lobbies, les
puissances d'argent et sûrement pas la qualité de vie des peuples du
vieux continent...(comment l'Union européenne détruit les services publics français) De même, en abandonnant l'idée de prolétariat (il
faut inclure, aujourd'hui une grande partie des classes moyennes
productives -l'ingénieur par exemple- dans celle-ci) et en ayant renoncé
à défendre les classes populaires en s'appuyant sur des catégories d'analyses sociologiques nulles et non avenues (les "jeunes" par exemple) et développant à l'infini des sujets d'études (mobilité-flexibilité, genre, domination patriarcale...) empruntés à la gauche libérale étasunienne, en somme, en abandonnant les raisonnements en termes de classes sociales
et en "construisant" des "communautés", des "tribus postmodernes" -le
tout s'accompagnant d'une inflation verbale et de langages hermétiques-
et en se désintéressant des préoccupations des plus démunis
(socialement, culturellement), ils se sont mis à dos le peuple
souffrant.
On sait quel a été le rôle fondamental des "gauchistes de mai"
dans la liquidation du marxisme (à droite, l'avènement de la droite
économique/des affaires initiée par Pompidou, achevée par Sarkozy devait
enterrer le gaullisme). Ce travail effectué, ces faux-ennemis
que sont les gauchistes libertaires et les libéraux économiques ont
tracé une autoroute au néo-capitalisme et... à des travaux à prétention
scientifique qui ne pouvaient que s'inscrire dans les limites de ce
postulat : le caractère indépassable du capitalisme auquel on pourrait
bien faire quelques reproches, dénoncer les abus, sa violence (appels
incantatoires à plus de justice sociale) sans bien évidemment le
remettre en cause. De surcroît, en traitant systématiquement sur le mode du sarcasme, du mépris tout
ce qui a rapport avec les "traditions", les "coutumes", l'idée de
transmission, et d'éducation (2), la famille (qui serait une valeur de
DROITE !), et plus encore la religion (en somme tout ce qui est contenu dans le catéchisme de la veulerie gauchiste) auxquelles encore une bonne part des classes populaires semble
(cf. infra) attachée, ces "analystes" et leurs analyses qui ont guidé
les différentes politiques sociales et sociétales depuis 40 ans se sont,
définitivement, mis à dos toute une frange de la population française.
Aujourd'hui, crises sociale, économique, sociétale et identitaire
gravissimes aidants, cette sphère des élites politico-intellectuelles de
"gauche" apparaît en tout cas totalement discréditée aux yeux
du Français moyen (il est bien sûr presque totalement exclu que ces
êtres intellectuellement supérieurs fassent un travail d'introspection,
un examen de conscience). Qui peut savoir quelles seront les conséquences définitives de
l'incurie d'une partie de cette génération issue de 68 (et de ses non
moins fidèles héritiers politiques (ou ici) et intellectuels (ou ici)) ; le mai 68 sociétal sorbonnard, autrement dit ce qui n'aura été qu'une régression infantile et "anale" d'histrions fangeux ?
Au fil des ans, face à l'imposture 68arde, aux trahisons successives des "gauches" et d'une droite de gouvernement piétinant les acquis du gaullisme et l''impuissance de l'ensemble de la classe politique à résoudre les problèmes de fond du pays, se développent alors des pseudo-oppositions totalement étrangères aux préoccupations de la majorité de la population qui
s'illustreront à merveille à travers un fameux débat avec d'un côté,
des libéraux-lepenistes fustigeant les "marxistes", les
"socialo-communistes" la "menace rouge" (entendu que la gauche a enterré
le marxisme il y a plusieurs décennies de cela) de l'autre des
gauchistes-libéraux répondant aux premiers sur l'air de la "menace
fasciste" à laquelle un Lionel Jospin (le
socialo-trotskard par excellence) voire un Julien Dray avouent,
finalement, ne jamais avoir cru. Mais il fallait bien une figure du
diable, un repoussoir absolu pour permettre la pérennité de
"l'alternance unique"...
Face à la nullité du débat politique, les classes moyennes (la
fameuse "classe unique", constituée par l'arrachement des individus aux
valeurs traditionnelles, qui a voulu participer au pouvoir) veautants
quinquennaux, abruties
à coups de ligue des champions, de tambours et de grosses caisses
d'orchestres de variétés, de séries et de jeux débilisants d'importation
US, de consommation transgressive, de beauferies TF1-Canaplusiennes, de
"soirées entre potes" devant "pop-academy" (pour rigoler bien sûr !...)
ont été mis devant des faux-choix politiques (Sarkozy/Royal-Hollande ou
encore fascisme/antisfascisme) ou sociétaux (hystérie féministe contre machisme de gros beaufs)
permettant le maintien du système en l'état. Il est donc, sans doute,
permis de relativiser l'attachement des classes populaires aux valeurs
précitées... L'homo festivus, "fils naturel de Guy Debord et du web" (Ph. Murray) est-il devenu le type anthropologique dominant en France ? Si tel est le cas, la partie est finie...(3)
Clouscard avait-il donc raison en affirmant l'enfantement de Le Pen par Cohn-Bendit ou disons leur engendrement réciproque (4) ? Le lépenisme alimente le gauchisme et réciproquement, certainement. Mais pour déboucher sur quoi à terme ?
"Le néo-fascisme sera l’ultime expression du libéralisme social
libertaire, de l’ensemble qui commence en Mai 68. Sa spécificité tient
dans cette formule : 'Tout est permis, mais rien n’est possible.' [ Puis ],
à la permissivité de l’abondance, de la croissance, des nouveaux
modèles de consommation, succède l’interdit de la crise, de la pénurie,
de la paupérisation absolue. Ces deux composantes historiques fusionnent
dans les têtes, dans les esprits, créant ainsi les conditions
subjectives du néo-fascisme. De Cohn-Bendit à Le Pen, la boucle est
bouclée : voici venu le temps des frustrés revanchards.", Michel Clouscard, 2002
Qui proposera un projet politique ni "permissif", ni
"répressif", qui pemettra de renvoyer dos à dos
gauchistes-droitards-libéraux/libertaires et leurs nécessaires complices
lepenistes ? Qui ou quoi s'élèvera contre l'hyper-vulgarité et
l'indigence de cette classe politique et de son double extrêmisme
épouvantail, essentiel à sa survie, pour envoyer l'ensemble
(intelligentsia incluse) dans les poubelles de l'histoire, refermera le
couvercle et mettra un terme à cette pathétique période de l'histoire de
France ?...
_________________________________________________________________________
(1) Ce n'est pas nécessairement une insulte...mais ça peut l'être...
(2) L'enfant n'est plus un être à civiliser, mais
un narcisse, un monstre d'égoïsme face auquel aucune barrière ne doit
être érigée pour permettre son avènement, le développement de sa
toute-puissance. L'affirmation d'une différence entre adultes et
enfants, de même celle d'une différence homme/femme étant aux yeux de
ces marcusiens, une horrible discrimination qui devra être corrigée par
des mesures particulières, par une rééducation (on en revient toujours à
ces fameuses déconstructions) pour faire taire à jamais ces abominables
archaïsmes. Ce travail de déconstruction est évidemment, encore une
fois, assigné à ces universitaires "freudo-marxistes" (mais bien sûr ni
freudiens, ni marxistes) ou "marxistes culturels" (autrement dit non
marxistes) qui affirment le primat presque absolu du culturel sur le
biologique. Et, on comprend en lisant ici et là certaines
publications, le niveau de démence atteint par certains de ces chercheurs accrédités...
(3)
Il est peut-être déjà trop tard... "L'immense majorité de la population
française" est-elle déjà "enfermée et abrutie" dans le "ghetto du
nouvel apartheid spectaculaire (a) " ? (Debord (G),
1985, Œuvres complètes in Michéa (J-C), 2011, p. 344 Le complexe
d'Orphée, Climats). On ne peut proposer une réponse définitive.
(a) Notes/digression sur Debord et son "spectacle" :
alors qu'il refuse de considérer le spectacle comme de simples images,
en décrivant le spectacle comme partie de la société ou la société
porteuse du spectacle, réduit bien ce dernier à des images. A savoir, la
pub/les marques, la télé et le sport professionnel par exemple et deux
trois autres choses dans les démocraties libérales et la propagande dans
les Etats totalitaires...Debord aurait dû en rester à "le spectacle est
la société même" ou à "le spectacle est rapport social d'individus
médiatisé par des images". Ses adorateurs qui citent avec un air pénétré des passages de "la
société du spectacle" n'auront pas relevé les contradictions de l'auteur
préféré des bourgeois du 16e arrondissement parisien et/ou des
publicitaires. Debord n'a rien inventé (Jacques Ellul le
confirme) et l'œuvre de Debord n'est donc qu'un affadissement d'une
partie de l'œuvre de Karl Marx mêlée à des références sado-reichiennes
(incompatibles avec celle du marxisme) qui ne pouvaient guère parler aux
classes laborieuses.
Pour finir, le concept de spectacle a été défini confusément au fil
de la plume de Debord (donc mal compris) et l'I.S. des Debord -le fils
de bonne famille- et cie comme d'autres organisations gauchistes de mai
n'auront été que des organisations d'alcooliques névrosés affectivement
bloqués, monomaniaques anti-chrétiens (éduqués sur les genoux des
jésuites, ceci expliquant cela...) qui auront indirectement produit des
personnages caricaturaux de beaufs anar-bourgeois à la Siné...et autres
subjectivistes radicaux à la Michel Onfray, incapables de créer de
nouveaux mythes en mesure de remplacer ceux du "vieux monde", comme les
membres de l'I.S. le prétendaient. Le festivisme des indignés
des "gauches actuelles" est certainement un des plus "beaux" héritages
des fumisteries situationnistes des années 60.
En outre, face à la conceptualisation clouscardienne de haute volée,
l'œuvre de Debord apparaît bien faible...Le concept de "société du
spectacle" ne serait qu'un habillage idéologique forgé avec "l'aide" des
classes moyennes, un système d'enfermement conceptuel au sein duquel
les exploiteurs dictent leurs règles et taisent la réalité de la lutte
des classes, donc un faux système de représentation verrouillé par des
intellectuels de gauche. Affirmons la supériorité de la
socio-philosophie de Clouscard sur les vulgaires slogans situationnistes
qui ont tant inspiré la rédaction des directives ministérielles depuis
40 ans...mais aussi face à la verbeuse philo-sociologie
foulcado-bourdieusienne pour comprendre le jeu politique actuel et les
rapports de dominations.
(4) Cohn-Bendit/ Le Pen soit le couple "permissif-répressif ".
Sur le "mai Cohn-Bendit" : on n'insistera pas sur le fait que ces supposées émancipations des jeunes, des femmes, n'ont été que des conditionnements à l'imaginaire capitaliste. Sujet méritant amples développements...
Publié par Jean-Michel Lemonnier jeudi 17 octobre 2013 - sur AGORAVOX
Publié par Jean-Michel Lemonnier jeudi 17 octobre 2013 - sur AGORAVOX
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