: Jean-Michel Lemonnier, bloc-notes: protestantisme
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lundi 6 janvier 2020

Adonaî metal rock (Adonaï metal roxx, association et émission de radio)

 Un numéro du fanzine de hard et metal chrétien de langue française "Adonaï metal rock", une rareté de 1989 :
http://www.eternel.ch/IMG/pdf/adonai-metal-rock-no3-juillet-1989.pdf
Il existait une émission de radio sur Radio Parole de Vie (RPV), Adonaï metal roxx (?) animée par Daniel BAILLOD (aujourd'hui décédé, mémoire éternelle !) durant les années 90 que j'ai personnellement écoutée dans la région de Saint-Malo. J'ai réalisé des dizaines d'heures d'enregistrement de groupes chrétiens sur bande magnétique. Cette émission, en pleine vague rap, grunge, néo-pop anglaise (genres que j'ai toujours exécrés) apportait vraiment quelque chose d'important à des personnes comme moi. C'est elle qui m'a fait découvrir le metal chrétien d'ailleurs.
Voir la page sur ce blogue où je présente quelques groupes :  http://jeanmichel-lemonnier.blogspot.com/p/musique-metal.html
Et j'en parle ici évidemment : https://livre.fnac.com/a6177048/Jean-Michel-Lemonnier-Musique-metal-et-satanisme-un-mouvement-culturel-entre-tenebres-et-lumieres

jeudi 31 octobre 2019

Messianisme et eschatologie chez les protestants, évangéliques et sionistes


Messianisme et eschatologie chez les protestants, évangéliques et sionistes
On ne comprend que très mal le comportement d'un terroriste d'Al-Qaida, de l'Etat islamique ou d'un G. W. Bush, si l'on ne tient pas compte de la dimension religieuse qui sous-tend la décision de ceux-ci de partir en guerre contre un ennemi réel ou fantasmé (bien que le distinguo entre réalité et construction mentale soit pour certains impossible à faire). Il faut insister sur l'incurable dimension religieuse de l'homme (Mircea Eliade). Seulement, le messianisme qu'il soit d'essence chrétienne ou musulmane est solidaire de la patience et de l'espérance. Cette attente est une ouverture sur la transcendance et l'éternité. Quand il cesse de l'être, il devient souffrance et pousse à l'action. C'est cette mutation que l'on peut constater chez les néo-conservateurs évangéliques-sionistes, les sionistes israéliens et les (petits) Djihadistes.

"Le vrai choix" publié en 2004 en pleine guerre d'Irak et écrit par l'inévitable Brzezinski présente une vision du monde étasuno-centrée à peine différente de celle détaillée dans "Le grand échiquier". Les quelques concessions qui sont faites à la multipolarité, dictées sans aucun doute par le constat de l'échec de la politique de G. W Bush au Moyen-Orient et en Asie centrale,  cachent mal la défense du suprémacisme  étasunien. En effet, si l'arrivée de Barack Obama au pouvoir a, en partie, marqué une rupture avec la doctrine Bush et réalisé les grandes orientations redéfinies et préconisées par Brzezinski en matière de politique étrangère étasunienne (multilatéralisme mais certes de façade), rien ne doit, pourtant, arrêter le nouvel ordre étasunien du monde : "c’est en fonction de son utilité ponctuelle que telle ou telle doctrine est mise en œuvre de façon sélective (...) Pour le monde extérieur, le message est clair : lorsqu’un accord international contredit l’hégémonie américaine et pourrait brider sa souveraineté, l’engagement des Etats-Unis en faveur de la mondialisation et du multilatéralisme atteint ses limites" (Brzezinski, 2004 : p. 202-203). Dans cet ouvrage, il est donc toujours question de la "destinée manifeste" des Etats-Unis et la dimension messianique de la politique étrangère est toujours aussi présente : "Du fait de son rôle contradictoire dans le monde, l'Amérique est condamnée à servir de catalyseur, ou bien d'une communauté mondiale ou bien du chaos mondial. Face à cette alternative, les Américains portent une responsabilité historique unique. Notre choix ? Dominer le monde ou le conduire" (Brzezinski, 2004 : p. 12). 

Par suite, malgré la réorientation - sur la forme - de sa politique étrangère, c'est bien Washington qui dicte sa loi au monde. La pensée de Brzezinski ayant largement orienté la politique étrangère étasunienne depuis la fin des années 1970, est imprégnée d'une dimension eschatologico-messianique de type sioniste-évangélique, comme on peut le constater dans "Le vrai choix". Ainsi à la page 27, on peut lire : "L'épisode décrit dans le dernier livre du Nouveau Testament, Révélation 16, fournit la description fidèle (sic) d'un suicide nucléaire et bactériologique planétaire". Ce passage de l'Apocalypse de Jean auquel fait référence l'ancien conseiller de Jimmy Carter est le suivant : "Le septième (ange) enfin répandit sa coupe dans les airs ; il sortit du temple une voix forte émanée du trône : C'en est fait' disait-elle. Aussitôt ce furent des éclairs, voix et coups de tonnerre accompagnés d'une secousse telle que jamais, depuis l'apparition de l'homme, il n'en advint d'aussi violente ; la grande ville se brisa en trois, les villes païennes croulèrent, et ainsi Babylone la grande fut rappelée au souvenir de Dieu pour qu'il lui administrât le calice du vin de son ardente colère. Toutes les îles s'enfuirent et l'on ne trouva plus de montagnes. Des grêlons énormes, pouvant peser un talent, se mirent, du haut  du ciel, à bombarder les hommes ; ceux-ci maudirent Dieu à cause du fléau de la grêle, car il est formidable". 

On se souvient qu'en 2003, G. W. Bush n'avait pas hésité, non plus, à s'appuyer sur l'Ancien et le Nouveau Testament pour justifier sa croisade en Irak après les attentats du 11 septembre 2001. Le président étasunien en fonction depuis janvier 2001 - étrangement élu face à Al Gore - est un "born again" évangélique. Sa rhétorique sur l'axe du mal et les Etats voyous (Syrie, Iran, Corée du Nord)  est farcie des idéaux messianiques de "destinée manifeste" et la dimension eschatologique de ses discours concernant sa politique étrangère est évidente : hâter la bataille de Megiddo (un site biblique situé en Galilée, dans le Nord d'Israël) ou d'Armageddon (Har-Megiddo) qui doit opposer le peuple élu par Dieu, composé de juifs et de certains chrétiens, aux forces du Mal incarnées par l'islam. Mais, la vision délirante du monde de l'administration Bush a toujours été celle de l'Etat profond étasunien...Pour les protestants étasuniens, le monde musulman (indépendamment des clivages qui conduisent régulièrement à des guerres fratricides en son sein) est autant vu comme une menace de type apocalyptique que la Russie. Celle-ci a toujours été perçue comme un Etat menaçant, véritable incarnation du Mal. Pour les fondamentalistes, le livre d'Ezéchiel décrit clairement la Russie. Elle est identifiée au fameux Magog qui selon certaines interprétations est une régions peuplée de Païens, située au Nord du monde et qui doit aux côtés de l'Empire perse - soit l'Iran aujourd'hui - attaquer Israël auquel ces protestants sont "éternellement attachés". La guerre du Levant et l'existence d'un axe Moscou-Téhéran-Hezbollah semble donc venir confirmer les visions d'Apocalypse (rappelons que le mot ne prend le sens de catastrophe définitive qu'au XIXe s.) de ces protestants-évangéliques et sionistes...

Le fantasme de la réalisation du Grand Israël (référence à la Terre promise dans la Torah) est bien sûr central dans cette géopolitique de type eschatologique. Oled Yinon dans un article publié en 1982 dans une revue intitulée Kivunim décrit, à l'appui des textes religieux, ce projet de création d'une entité israëlienne qui renvoie au projet de Grand ou Nouveau Moyen-Orient déjà évoqué : "Lebanon's total dissolution into five provinces serves as a precendent for the entire Arab world including Egypt, Syria, Iraq and the Arabian peninsula and is already following that track. The dissolution of Syria and Iraq later on into ethnically or religiously unqiue areas such as in Lebanon, is Israel's primary target on the Eastern front in the long run, while the dissolution of the military power  of those states serves as the primary short term target. Syria will fall apart, in accordance with its ethnic and religious structure, into several states such as in present day Lebanon, so that there will be a Shi'ite Alawi state along its coast, a Sunni state in the Aleppo area, another Sunni state in Damascus hostile to its northern neighbor, and the Druzes who will set up a state, maybe even in our Golan, and certainly in the Hauran and in northern Jordan. This state of affairs will be the guarantee for peace and security in the area in the long run, and that aim is already within our reach today"[1]

Des extraits de l'article, définissant ce qui est appelé "le plan Yinon", sont souvent repris dans les milieux politiques anti-sionistes. La part de l'influence de ces écrits dans la politique israélienne fait cependant toujours débat...
EXTRAIT d'un livre non publié (JM Lemonnier, 2016)



[1]"A Strategy for Israel in the Nineteen Eighties", http://www.informationclearinghouse.info/pdf/The%20Zionist%20Plan%20for%20the%20Middle%20East.pdf, consulté le 16/03/2016, initialement publié en hébreu dans la Revue Kivunim, A Journal for Judaism and Zionism. Issue No, 14--Winter, 5742, February 1982, Jérusalem : Editeur : Yoram Beck /The World Zionist Organization

samedi 3 septembre 2016

Misère des néo-chrétiens...

LIEN VIDEO : Morgan "Priest" fait jeter au feu des chapelets
Voir la séquence auparavant...
Nous sommes face à une bande de guignols incultes. Le crâne rasé, ancien sataniste et gothique, il se dit protestant, je crois... Le Da Vinci Code - ou n'importe quels autres de ces romans crasseux bourrés de bêtises qui mélangent gnosticisme et paganisme sacré féminin - (ce qui d'ailleurs est parfaitement antinomique. Exemple de connerie monstre : JAMAIS les gnostiques ne valorisent la sexualité, féminine ou pas et dans le cas de quelques rares sectes, les orgies se font par mépris de la chair), doit, certainement, leur servir de boussole théologique.

Crétinisme parfait : "Dieu n'a pas de mère" (Morgan Priest) ! Ce type est dans l'hérésie nestorienne condamnée depuis 431. Lui et sa petite troupe éduqués au mieux par des "clercs" défroqués (évangéliques ?) n'ont, à l'évidence, sûrement aucune idée des débats christologiques des Pères et, de fait, des conséquences sur qui est réellement Marie, à savoir Théotokos et Théophore. La théologie de saint Cyrille d'Alexandrie (et évidemment le Concile d'Ephèse, c'est bien un texte CHRISTOLOGIQUE et non MARIOLOGIQUE qui donne la définition doctrinale de Marie) est à cet égard fondamentale. Dieu s'est fait homme et cette humanité est possible par Marie, inséparable de la personne et de l’œuvre du Fils. Marie est mère du Verbe incarné, Mère de Dieu. Par ailleurs, la déification de l'homme se faisant par le Christ, Marie est Mère du corps entier de l’Église. Etc.

Mais, si on veut jouer sur les mots ou en réalité écrire les choses correctement, alors Marie est exactement Mère du Logos incarné, c'est celle qui a engendré le Verbe incarné dans la chair. On ne peut traduire Théotokos par "Mère de Dieu", contrairement à ce que me reprochait une andouille passée de la sociologie bourdieusienne à la mystique rhénane (!)... Or donc. Il reste qu'il faut comprendre, encore une fois, ce qu'est la personne du Christ avec ses deux natures, humaine et divine pour comprendre qui est Marie. La maternité de Marie se rapporte donc à la génération humaine de Dieu, à la deuxième personne de la Trinité (mais Jésus est donc bien Fils de Dieu consubstantiel au Père donc les deux personnes sont "à égalité" avec l'Esprit saint bien sûr/ UN DIEU, trois hypostases), et non à la génération divine (Dieu est éternel)...

samedi 9 avril 2016

Satanisme au Vatican





Revenons sur la "croix renversée", symbole largement utilisé par les satanistes. Nous savons que, selon ce que nous dit la tradition chrétienne  - par Eusèbe de Césarée (vers 265-339) - Pierre ou Simon-Pierre, disciple de Jésus de Nazareth, mourra crucifié sur ordre de Néron à Rome autour des années 64-70. Or, Pierre demanda à être crucifié tête en bas ne s'estimant pas digne d'adopter la position du Christ lors de sa crucifixion sur le mont Golgotha.

Lors d'une visite en Israël en l'an 2000, la pape  Jean-Paul II s'assoit sur un trône dont le dossier est marqué par cette croix renversée. Il n'en fallut pas plus, dans les milieux protestants et surtout évangéliques, pour désigner l’Église apostolique romaine comme "satanique". La preuve en image était là pour confirmer, définitivement, les propos de Martin Luther le fondateur du protestantisme, qui déclara en 1520, "Nous avons la conviction que la papauté est le siège du véritable et réel Antéchrist" ou ceux de Jean Calvin, "Certaines personnes pensent que nous sommes trop sévères et critiques lorsque nous qualifions d’Antéchrist le pontife romain. Mais ceux qui émettent cette opinion ne se rendent pas compte qu’ils accusent ainsi l’apôtre Paul, qui en dit autant (…) Je démontrerai brièvement que les mots de Paul dans 2 Thessaloniciens 2 ne peuvent être démontrés autrement qu’en les appliquant à la papauté".  

Sans entrer dans ces débats autour des supposés fourvoiements de l’Église de Rome qui remontent aux premiers temps de la Réforme protestante, il est un fait qu' aujourd'hui des auteurs (Réformés ou non) réactualisent ces anathèmes en proposant une littérature interprétant le texte de l'Apocalypse de Jean de Patmos, dans lequel ils voient tous les signes de la corruption de l’Église, à travers notamment  ces extraits où une correspondance est effectuée entre Rome (le Vatican) et Babylone : "La grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre" ou encore avec cette femme  "vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses, et de perles" qui "tenait à la main une coupe d'or, pleine des abominations de l'impureté de sa prostitution" qui ferait référence aux cardinaux et évêques du Vatican… une femme assise sur 7 montagnes :"Pourquoi t’étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, celle qui a 7 têtes et 10 cornes (...) les 7 têtes sont 7 montagnes sur lesquelles la femme  est assise". Selon ces exégètes improvisés qui pullulent sur Internet et au rayon ésotérisme de la FNAC qui reprennent des interprétations plus anciennes, la femme serait donc le Vatican et les 7 têtes donc les 7 montagnes, les 7 collines de Rome. 

Néanmoins, il est tout à fait intéressant de lire les propos du Père Dom Gabriele Amorth qui rejoignent en partie ces analyses en faisant état de l'existence de sectes sataniques au sein du Vatican. Des propos d'un prêtre, théologien, n'ayant rien à voir avec les spéculations douteuses relevant de la manipulation autour de cette croix inversée présente, outre sur une photographie de Jean-Paul II, sur différents édifices chrétiens sur lesquels est figurée la crucifixion de Pierre. Dans son livre  "Confessions. Mémoires de l’exorciste officiel du Vatican" (2010), Dom Amorth consacre un petit chapitre de son livre aux "satanistes du Vatican". Sans détours il affirme : "Même au Vatican, on trouve des membres de sectes sataniques", parmi lesquels des prêtres, des évêques et des cardinaux ! L’exorciste déclare avoir obtenu ces informations par l’intermédiaire de personnes dont il ne nous dit pas grand-chose et… "du démon lui-même" lors d’un exorcisme (Amorth, 2010 : p.257).  

Le père Amorth fait le lien entre ces satanistes et la déclaration de Paul VI du 29 juin 1972 sur cette fumée de Satan qui est bel et bien entrée dans l’Église : "Devant la situation de l’Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que, par quelques fissures, la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu. (...) On croyait qu'après le concile, le soleil brillerait sur l’Église, mais au lieu du soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l'incertitude. (...) Une puissance adverse est intervenue, dont le nom est le diable : cet être mystérieux dont saint Pierre fait allusion dans sa lettre. (…) Nous croyons à l'action de Satan qui s'exerce aujourd'hui dans le Monde, précisément pour troubler, pour étouffer les fruits du concile œcuménique et pour empêcher L’Église de chanter sa joie d'avoir repris pleinement conscience d'elle-même…". Ces propos font écho à ce qui se serait déroulé le 13 octobre 1884, lors du règne de Léon XIII. A la fin de la Messe célébrée au Vatican, le pape tombé en extase devant l'autel aurait entendu cette conversation entre Satan et le Seigneur des chrétiens : " -Je peux détruire ton Église! dit Satan. -Tu peux ? Alors, fais-le donc!  répondit le Seigneur  -Pour cela, j'ai besoin de plus de temps et de pouvoir -Combien de temps ? Combien de pouvoir ? -75 à 100 ans et un plus grand pouvoir sur ceux qui se mettent à mon service -Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais avec cela ce que tu veux". termina Jésus-Christ. (Revue de l'ordre séculier de saint-Augustin, décembre 1981, New-York). Aussitôt après, sorti de son état extatique, Léon XIII rédigea une prière de protection dédiée à l'Archange saint Michel : "Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats. Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu lui commande, nous L'en supplions, et Vous, Prince de la milice céleste, par le pouvoir qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Ainsi soit-il." A la suite de cet événement surnaturel où le monde suprahumain semble s'être manifesté, le pape rédigea également un manuel d'exorcisme "contre Satan et les anges rebelles" et encouragea autant les laïcs que les ministres du culte à réciter les prières contenues dans le manuel. En 1985, soit à peu près 100 ans après cette expérience mystique, le Vatican interdira la récitation des prières de délivrance aux laïcs sur d'autres personnes.

Le pape François a tenu des propos sans équivoque sur le combat à mener contre les "forces du mal" dans sa première homélie : "Quand nous ne confessons pas Jésus Christ me vient en tête cette phrase de Léon Bloy: celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable. Et quand nous ne confessons pas Jésus-Christ, nous confessons la mondanité du diable, la mondanité du démon." Il poursuit et déclare devant des cardinaux surpris par la fermeté du ton du nouvel évêque de  Rome :  "Quand nous cheminons, sans la croix, quand nous construisons sans la croix, quand nous confessons avec le Christ mais sans la croix, nous ne sommes pas les disciples du Seigneur. Nous sommes des mondains. Nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, tout, mais nous ne sommes pas des disciples du Seigneur…". Un jour seulement après son élection ces propos du pape François surnommé le "pape des pauvres" (mais comment pourrait-il en être autrement pour un pape?) sonnent comme un rappel à l'ordre doublé d'une mise en garde à l'égard d'un haut clergé dont il soupçonne, à n'en pas douter, des comportements intolérables au regard de leurs fonctions...Si Satan est entré, réellement ou symboliquement, au Vatican, a-t-il enfin réellement trouvé un ennemi décidé à le chasser et le détruire : le pape argentin François ?... 


Père Gabriele Amorth : Maçonnerie et sectes sataniques vaticanes

jeudi 7 avril 2016

Chant des anges

Etrange bande sonore. Chant miraculeux des anges ? On s'habitue très vite à la mauvaise qualité de l'enregistrement et là n'est pas le plus important. Cette chanson produit un effet particulier sur l'âme qu'on peut ne pas forcément attribuer à la participation effective des anges au choeur...C'est très personnel...Chacun aura sans doute son propre ressenti à l'écoute de cette oeuvre. Il s'agit d'un "Alleluia", un chant d'allégresse, d'une acclamation, enregistré certainement dans une église protestante. Si la prise a été faite dans une église catholique (et moderne, post-concilaire, à l'évidence dans ce cas), elle l'a  forcément été hors période de Carême. Néanmoins, si l'"Alleluia" - soit deux mots hébreux signifiant "Louez le Seigneur" - était autrefois réservé au jour de Pâques, il a dû exister de nombreuses exceptions (Eglise grecque/orthodoxe notamment)  avant que l'"Alleluia" ne soit finalement chanté indifférement du moment de l'année liturgique, et, donc même parfois durant la période de Carême. "Alleluia" fait partie de ces rares mots ou expressions hébreux ou araméens conservés dans le vocabulaire de la liturgie chrétienne, depuis les premiers temps du christianisme. 
Date probable de l'enregistrement : années 80 du XXe siècle. Ecouter les maigres explications données au début de la video.