vendredi 14 février 2014
Holy Soldier - See No Evil (Official Music Video) White Metal, 1990
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lundi 10 février 2014
Barren Cross "Your Love Gives" (Jesus-Christ), 1989
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samedi 1 février 2014
Ukraine : nouvelle agression impérialio-messianique au coeur de l'Europe
I-L'administration étasunienne et les ONG manipulent les "Euro-maïdan"
Les barbares de Washington-Bruxelles(-Berlin) sont une nouvelle fois complices, sinon les fomenteurs, d'une guerre civile, cette fois en Ukraine. Ils propagent encore le choléra "orange-brun", nouvelle tentative, cette fois-ci plus musclée de faire tomber, un régime dorénavant favorable à la Russie.
Qu'ont à voir les Etasuniens dans cette histoire ? C'est simple. Ils
ont "partout". Relisons d'abord ce qu'écrivait Zbigniew Brzezinski dans
son ouvrage "Le Grand Echiquier" (1997) : " Sans
l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire, mais elle le devient
automatiquement avec une Ukraine subornée, puis subordonnée ". Mais aussi "l'Eurasie reste l'échiquier sur lequel se déroule la lutte pour la primauté mondiale (...) quiconque contrôle ce continent contrôle la planète".
L'objectif des Etasuniens est avoué et parfaitement clair. Encercler la
Russie, contrôler le Rimland. Tels sont les buts de la puissance
thalassocratique étatsunienne. Un "bloc eurasiatique" uni porterait un
coup d'arrêt à la politique impérialiste etasunoccidentale. En décembre,
le sénateur républicain et ancien candidat à la présidentielle
américaine John McCain était en Kiev et a déclaré aux insurgés
pro-euro-atlantistes (1) qu'ils avaient "le soutien des Etats-Unis". C'est ce même cow-boy qui, en Lybie en 2011, avait appelé les Russes "à s’armer et à tuer Poutine comme l’avait été Kadhafi"...Cela ne fait que confirmer les buts de dominations avoués par Brzezinski.
L'Association Project on Transitional Democraties qui a financé
toutes les "révolutions colorées'" (Ukraine, Georgie, Kirghizstan)
s'appuie sur l'USAID ( Agence des Etats-Unis pour le développement
international), et des ONG (Fondation Soros,
Freedom House) pour "arroser" de millions de dollars les activistes
anti-russes favorables aux intérêts atlantistes, mais aussi la "presse
d'opposition indépendante" (sic), et les instituts de sondages lors des
échéances électorales...Ces organisations sont évidemment toujours
actives en Ukraine.
Sans l'Ukraine (pour les Russes le peuple ukrainien est un peuple
frère), la Russie perd un accès à la Mer Mediterranée et aux "mers du
sud" via la Mer Noire (importance de la Crimée). Plus de 60% des
échanges commerciaux ukrainiens se font avec la Russie. La question
énergétique est aussi centrale dans la relation entre les deux Etats. Si
on change d'échelle, on sait que la Russie essaie de créer une entente,
en partie réalisée, avec d'anciennes républiques socialistes
soviétiques : l'Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan. En somme, les
enjeux géopolitiques ou géostratégiques sont énormes pour la Russie et
l'Ukraine orthodoxe russophone.
L'Ukraine est donc bien au cœur de ce "nouvel" affrontement
Est-Ouest (avait-il seulement cessé depuis 1991 ?). Les élections de
2010 ayant été un échec pour les nervis "orange-brun" suppôts de l'union
euro-atlantiste, ces guerriers impérialistes appellent désormais à
l'insurrection en Ukraine. Les EUA et l'Union européenne ont, en effet,
perdu leur agent en 2010 : le président atlanto-européiste Viktor
Iouchtchenko qui, au passage, a réhabilité durant son mandat la figure
du nazi ukrainien Bandera (2). Les oligarques qui ont
soutenu le président Ianukovitch tant qu'il allait dans le sens de leurs
intérêts (tournés vers l'Euroccident) l'ont désormais lâché face à la
volonté du chef d'Etat de défier Bruxelles et se tourner vers
Moscou. Cette clique oligarchique soutient désormais les opposants au
régime en place, et Vitali Klitchko est le nouveau poulain des barbares
euro-mondialistes.
La géographie électorale de l'Ukraine atteste d'une division du pays.... sur laquelle les fauteurs de guerre habituels vont s'appuyer et... manipuler. Cette géographie électorale reflète assez bien les clivages socio-ethnico-religieux du pays. Les opposants à Ianukovicth résident majoritairement dans la partie ouest de l'Ukraine nationaliste, catholique qui est la plus occidentalophile. Dans la partie orientale chrétienne orthodoxe, la plus russophone et russophile, on trouve les meilleurs soutiens au chef d'Etat actuellement en place. Une zone orientale à la culture ouvrière fortement enracinée et plutôt nostalgique de l'Union soviétique. Le centre de l'Ukraine est quant à lui peuplé de populations de religion grecque-catholique ou uniate.
Document 2 :Ukraine 2010- cartographie votes pour Yanukovich
Document 3 : carte ethnolinguistique de l'Ukraine
La stratégie du nation building pourrait fonctionner encore une fois dans ce contexte ukrainien.
Et, même si Poutine semble mépriser le président actuel le trouvant bien trop affairiste et manipulateur à son goût, la Russie a bien compris le danger de laisser-faire ces factions séditieuses téléguidées par Washington et leurs sous fifres d'Europe occidentale.
IV-Le monde chrétien orthodoxe est une des cibles privilégiées du bloc euro-germano-étasunien
Des contre-révolutions de la fin des années 80 dans les démocraties
populaires et URSS à la crise ukrainienne actuelle en passant par
l'agression militaire contre la Serbie ("une agression du plus pur style hitlérien " selon Zinoviev) par le bloc euro-germano-étasunien, les mêmes acteurs sont à la manoeuvre.
Alors pourquoi cet acharnement de la part des barbares anglo-saxons, germains et de leurs sous-fifres ?
Alors pourquoi cet acharnement de la part des barbares anglo-saxons, germains et de leurs sous-fifres ?
Parce que les valeurs de l’orthodoxie chrétienne sont incompatibles
avec le projet messianique de "nouvel ordre mondial". Zbigniew
Brezinski, élément majeur de l’Etat profond étasunien affirmait, par
exemple, en 2007 que : "Le principal ennemi de l’Amérique est désormais l’Eglise orthodoxe russe".
N'en déplaise aux matérialistes (marxistes ou bourgeois) purs et
durs, l'orthodoxie chrétienne est le ciment de nombreuses nations
est-européennes. C'est bien l'appartenance religieuse et donc ce vieux
fond pagano-chrétien orthodoxe propre aux civilisations rurales d'Europe
centrale et orientale qui prime sur la conscience de classe, malgré
l'arrogance des nouvelles aristocraties d'argent qui ont émergé dans ces
pays dans les années 1990 et malgré toutes les humiliations subies par
ces populations du fait de l'avènement du capitalisme sauvage. Ce sont
peut-être les valeurs de l'orthodoxie chrétienne qui seront le fer de
lance des révolutions anti-capitalistes futures dans ces ex-démocraties
populaires et en Russie...et qui gênent, de fait, les matérialistes
bourgeois euroccidentaux.
Ici, l'analyse marxiste montre donc toutes ses limites. Les attaques
de natures diverses (par la guerre civile larvée ou la
séduction/protection de l'OTAN-UE) à l'encontre d'Etats de culture
chrétienne orthodoxe sont une constante. Que nous le souhaitions ou non,
nous sommes face à un conflit civilisationnel et nos médias et
politiciens euro-étasuniens veulent d'ailleurs absolument nous
convaincre de sa réalité. Certains en ont décidé ainsi. Lire la
situation actuelle en Ukraine à la lumière de cette grille de lecture ne
signifie pas souhaiter ou adhérer à ce "choc". Force est d'admettre,
pourtant, que c'est bien cette vision géopolitique qui guide la
politique étrangère étasunienne aujourd'hui (3). Plus
que des sytèmes économiques ou des "modes de production" antagonistes
qui s'affronteraient, c'est bien un impérialisme matérialiste
euroccidental (on incluera les Etats matérialistes arabo-wahabites) qui a
pour projet de détruire un monde spiritualiste (malgré l'imprégnation
de l'occidentisme capitalo-communiste dans l'aire civilisationnelle
est-orthodoxe) de type chrétien orthodoxe (et en partie mulsulman).
En conclusion : des questions.
Jusqu'où iront ces agents subversifs américains, leurs amis nazis
manipulant bon nombre de ces manifestants pro-UE ? Comment réagira la
Russie si le président actuel est destitué au profit de Klichtko ou tout
autre nervi euro-atlantiste ? Se dirige-t-on vers un scénario à la
Yougloslave ? Plus encore. Les Etats-Unis ruinés, au bord de l'implosion
et du chaos social veulent-ils porter -avec la complicité des l"Europe
communautaire- la "guerre civile" en Europe qui leur permettrait de
sauver leur système militaro-totalitaire et le culte du veau d'or ?
(1) Qui se pose la question de savoir pourquoi des Ukrainiens auraient massivement le désir de rejoindre une Europe communautaire à l'agonie ?
(1) Qui se pose la question de savoir pourquoi des Ukrainiens auraient massivement le désir de rejoindre une Europe communautaire à l'agonie ?
(2) Bandera est la figure tutélaire du parti
Svoboda, parti national-socialiste qui fait partie de la coalition
hétéroclite hostile au pouvoir actuel.
(3) Précisons, toutefois, qu'Huntington ne mentionne
pas originellement la "civilisation orthodoxe" et qu'il souhaitait une
politique étrangère US pro-russe au début des années 90. En outre, la
Grèce incluse dans le monde euro-étasunien selon ce même géopolitologue
est fortement liée au monde chrétien héritier de Byzance. Ajoutons
qu'Huntington réduit le "monde musulman" à un bloc uni, ce qui ne
correspond pas à la réalité objective. En somme, on ne peut pas dire que
les administrations américaines (et l'Etat profond) aient suivi à la
lettre ce que le politologue préconisait.
Out of Time - Barren Cross (Album State of Control) 1989
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mercredi 29 janvier 2014
Point de vue des marxistes orthodoxes sur un ensemble de questions sociétales
Etincelles, revue théorique du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France), numéro 25- Mai 2013
Le point de vue du PRCF (pas du Parti Communiste Français) sur les évolutions/réformes sociétales souhaitées ou/et imposées par le gouvernement social-démocrate actuel (p. 19 à 34).
Signalons d'abord que le PRCF, marxiste-orthodoxe dit oui au mariage civil (s'il est souhaité bien sûr/ critique implicite de l'intitulé maladroit "mariage pour tous") entre époux ou épouses avec les mêmes droits que les couples hétérosexuels. Oui à l'adoption par TOUS les couples et... Non à l'homophobie, évidemment.
Et tout cela sur la base de "Marx, sans s'intéresser à 'la question homosexuelle' semble dire que" ou "Lénine écrit... concernant l'amour libre"...et en mentionnant le "Deuxième sexe" jugé "globalement émancipateur" (on se demande, cependant, émancipateur pour qui...Pour la bourgeoise bisexuelle rentière oisive certainement, beaucoup moins pour la femme ouvrière ou employée à bas salaire et hétérosexuelle par exemple).
On pourrait prendre cela pour un discours de "gauche normale" pour laquelle les références théoriques/idéologiques ne sont, cependant, pas à chercher du côté de chez Marx, ni chez Lénine, ou alors de manière tout à fait résiduelle.
Mais, le PRCF refuse le confusionnisme sur un ensemble de problématiques sociétales ce qui le différencie assez nettement des autres partis de gauche ou considérés comme tels. Etre sceptique vis-à-vis de certaines innovations sociétales ne signifie pas faire le jeu de ce ce que ces marxistes appellent la "réaction". Autrement dit, on peut soupçonner (à défaut d'être certains) que certaines mesures présentées comme "progressistes" ne sont que les chevaux de Troie du capitalisme ou qu'elles n'ont pas à être acceptées comme telles parce que simplement présentées (sans "preuves" à et en l'absence d'un débat de fond) comme un "incontestable progrès". Le PRCF refuse donc le "chantage à la réaction" des sociaux-démocrates et autres libéraux-libertaires envers ceux qui "doutent" du bien fondé de certaines lois, "directives" ou projets de lois.
Et tout cela sur la base de "Marx, sans s'intéresser à 'la question homosexuelle' semble dire que" ou "Lénine écrit... concernant l'amour libre"...et en mentionnant le "Deuxième sexe" jugé "globalement émancipateur" (on se demande, cependant, émancipateur pour qui...Pour la bourgeoise bisexuelle rentière oisive certainement, beaucoup moins pour la femme ouvrière ou employée à bas salaire et hétérosexuelle par exemple).
On pourrait prendre cela pour un discours de "gauche normale" pour laquelle les références théoriques/idéologiques ne sont, cependant, pas à chercher du côté de chez Marx, ni chez Lénine, ou alors de manière tout à fait résiduelle.
Mais, le PRCF refuse le confusionnisme sur un ensemble de problématiques sociétales ce qui le différencie assez nettement des autres partis de gauche ou considérés comme tels. Etre sceptique vis-à-vis de certaines innovations sociétales ne signifie pas faire le jeu de ce ce que ces marxistes appellent la "réaction". Autrement dit, on peut soupçonner (à défaut d'être certains) que certaines mesures présentées comme "progressistes" ne sont que les chevaux de Troie du capitalisme ou qu'elles n'ont pas à être acceptées comme telles parce que simplement présentées (sans "preuves" à et en l'absence d'un débat de fond) comme un "incontestable progrès". Le PRCF refuse donc le "chantage à la réaction" des sociaux-démocrates et autres libéraux-libertaires envers ceux qui "doutent" du bien fondé de certaines lois, "directives" ou projets de lois.
Ainsi donc, faut-il refuser une "tenaille idéologique" et de choisir entre un de ces deux camps :
-Celui des beaufs (qui dans leur imaginaire barbare se font gloire de casser du pédé)", de la "réaction" et du bloc "UM'Pen"en gestation (UMP'en est une formulation des théoriciens du PRCF convaincus d'un rapprochement partiel ou total (fusion) en cours des deux partis UMP-FN)
-Celui des Bobos, clientèle du PMU (Parti Maastrichien Unique-UMP et PS et partis satellites) voire des petits partis gauchistes (parti de Gauche, NPA), qui dans le cadre de l'idéologie capitaliste actuelle de la transgression, de la déréglementation, de la dénationalisation, de la "nomadisation", se fantasment sans classe sociale, sans patrie, sans sexe, sans couple, sans identité, "sans qualités" comme eût dit Robert Musil, en portant aux nues le mythe d'une pseudo-'liberté transcendante' qui n'est que la couverture mythifiée de la totale fluidité du capital et de sa devise managériale bien connue : "ne pas s'attacher aux pays, ne pas s'attacher aux produits, ne pas s'attacher aux hommes" (et dans la foulée, ne pas s'attacher aux couples, aux enfants, à son propre sexe, etc. et avoir pour seule identité stable la monstrueuse déclaration de Parisot : 'l'amour est précaire, la vie est précaire, pourquoi le travail ne serait-il pas précaire?')
On ajoutera qu'il faut être profondément stupide pour croire que critiquer la gauche c'est être forcément de droite. A considérer que ce clivage a encore un sens en France...
En outre, on sait à quel point, pour certain(e)s, le fait d'afficher des "convictions de gauche" à leur boutonnière suffit à les convaincre d'être dans le "camp du Bien", voire d'incarner personnellement ce "Bien"...même dans le cas où on serait une ordure finie, moralement parlant...Mais c'est vrai qu'à gauche, on n'aime trop pas la morale...On ignore même jusqu'au sens du mot parfois...
Or donc, on va faire appel ici à l'anthropologie marxiste, qui s'intéresse donc à l'histoire sur des temporalités longues, pour prendre de la hauteur et comprendre les "conditions de l'autoformation du genre humain". S'en suivent les considérations habituelles sur le mépris des femmes par les institutions religieuses (de ce côté là rien de nouveau, c'est du marxisme pur et dur dans le texte...On continue à vouloir bouffer du curé), mais surtout entre autres (on ne fera pas un résumé complet des analyses présentées dans le numéro de cette revue), une critique de la "théorie du genre" (1)
Une critique suivant deux axes complémentaires donc :
Une théorie (d'autres diront qu'il n'en existe pas/cf. : études sur le genre) jugée "dangereuse" par des marxistes (donc des progressistes) que seraient bien avisés d'écouter les "gauchistes" et autres petits-bourgeois radicaux de gauche toujours prompts à choper tous les courants...d'air du temps. Les mêmes petits et moyens bourgeois, totalement étrangers au monde ouvrier, toujours prêts à donner des leçons d'ouvriérisme à... des enfants d'ouvriers, d'ailleurs...
En somme, l'attitude réellement "progressiste" consiste à faire preuve de la plus grande prudence à l'égard d'un ensemble de mesures et de postures idéologisées et à mettre en avant le principe de précaution. Car, il existe indéniablement des constantes anthropologiques (la position des marxistes n'est pas d'affirmer que rien ne doit "évoluer"/ l'homme est un produit de la nature ET de la culture) et la théorie du genre pourrait être dévastatrice dans la construction de la personnalité de sujets déjà aliénés par le mode de production capitaliste.
En outre, il n'existe pas de "droit à l'enfant". Les mères porteuses (pauvres forcément?) ne seraient finalement que des "machines à pondre" des enfants contre de l'argent pour de riches parents homosexuels (voir GPA). L'enfant-marchandise est une abjection totale ! Le sous-entendu idéologique relatif à ce "droit à l'enfant" c'est, qu'au final, un morceau de sucre, un gamin ou une bagnole c'est pareil. Soit le cynisme libéral le plus complet, le plus "achevé".
A travers ses propositions (qu'elles aboutissent ou non à des lois), la "gauche" se révèle être, donc une nouvelle fois, le meilleur V.R.P. ou la meilleure caution morale (-> le "Progrès") -si l'on veut- des "avancées" du capitalisme total.
Il faut reconnaître, aussi, une évolution de l'utilisation du terme "genre". Les "penseurs du genre" vont s'appuyer sur une distinction originelle faite par des médecins étasuniens dans les années 50. On passe alors en quelques décennies au "combat" de Butler sous l'influence des travaux charniers de Foucault et de Bourdieu et bien évidemment du "Deuxième sexe" du Castor bourgeois. Nous ne sommes alors plus dans la lutte traditionnelle féministe contre le sexisme (le déterminisme social lié au sexe biologique), mais dans la dénonciation d'une soi-disant "norme sociale hétérosexuelle". Ces "penseurs" affirmeront la non-universalité de la division masculin/féminin en se référant, d'ailleurs, à des cas marginaux existant dans certaines sociétés non-européennes.
On arrive alors aux travaux (parmi d'autres) des Rachele Borghi, géographe (sic) (l"anus comme espace indifférencié, car "non-discriminant") et des Beatriz Preciado "philosophe", toutes deux activistes post-porn queer. A leur lecture, on comprend alors "l'état d'esprit" de cette "gauche pathogène" genriste. Preciado, universitaire, écrit dans un article pour un journal français : "Depuis cette modeste tribune, j’invite tous les corps à faire la grève de l’utérus. Affirmons-nous en tant que citoyens entiers et non plus comme utérus reproductifs. Par l’abstinence et par l’homosexualité, mais aussi par la masturbation, la sodomie, le fétichisme, la coprophagie, la zoophilie… et l’avortement." (Libération, 17 janvier 2014).
A la suite des Judith Butler et autres fanatiques féministes lesbiennes post-porn queer..."chercheurs" en sciences humaines et sociales, B. Preciado propose de libérer l'individu par la négation de toute identité sexuelle et par la mise en place d'une société alternative "contra-sexuelle", de remplacer" le pénis et le vagin par l'anus ("centre universel contra-sexuel") et le godemichet (!). Refuser de faire des enfants pour déconstruire l'Etat-nation (espagnol dans ce cas) etc. Les foutaises derrido-deleuzo-foucaldo-althusseriennes habituelles adaptées aux luttes LGBT...Par ailleurs, en tant qu'homosexuelle, on ne voit pas en quoi ces questions de procré-n-ation la concernent...
Soit le crétinisme de l'idéologie de la transgression systématique propre à cette "gauche" qui ne se soucie guère de savoir à qui servent réellement ces postures outrancières... Haine de soi, refus de l'altérité. Bref. De la merde, des animaux objets sexuels pour ces dames et du plastique comme projet de civilisation...
Annihiler toutes les forces de vie au nom d'une lutte contre la "réaction". Ces "penseurs" veulent nous vendre une idéologie de mort sous couvert d'émancipation des "minorités sexuelles", de soi-disant tolérance plus généralement... Et, tout cela en dit long, également, sur l'état des sciences sociales dans le monde euro-étasunien (l'Europe centrale et orientale semble relativement épargnée jusqu'à présent par cette dérive narcissique et autoritaire des SHS). Des laboratoires en SHS devenus pour certains les bas-fonds de la pensée humaine...remplis d'"intellectuels" coprophages (c'est Preciado qui l'écrit finalement...) et autres névrosé(e)s profonds, produisant des travaux à prétention scienfitique subordonnés à diverses idéologies mortifères.
mardi 28 janvier 2014
Deliverance-Ramming speed (Stay of execution), 1992
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samedi 11 janvier 2014
Dieu de Voltaire, Dieu de st Thomas et d'Aristote : dieu bourgeois, dieu mesquin. Mort de Dieu, mort de l'homme
A partir du moment où le dieu des philosophes se retire de la Création, il laisse aux hommes le soin de diriger leurs affaires eux-mêmes. Dieu de commerçants, de bourgeois médiocres et pragmatiques, de l'ordre établi. Il ne s'agit pas, pour autant, de défendre le dieu "comptable" tout aussi terne de st Thomas d'Aquin ("et d'Aristote") tout aussi détestable que celui de Voltaire. Ce dernier quand il déclare que Dieu est supérieur à la petitesse des hommes, justifie, à vrai dire l'existence d'un dieu de "marchands". L'homme est fait de bas instincts (mais peut-être sommes nous aussi trompés par le discours libéral) comme Voltaire... Il fallait à celui-ci un dieu mesquin et lâche, un dieu à son image. Construire l'image d'un dieu étranger aux affaires terrestres pour mieux le liquider ensuite...
Ce sera le rôle d'un Nietzsche, par exemple, de proclamer, plus tard, la "mort de Dieu", d'annoncer le déicide, (son inexistence en réalité). Un Nietzsche qui attribuera pourtant une volonté de puissance à un univers supposé inerte. Assez peu conséquent comme aboutissement d'un raisonnement pour un athée, cela-dit...Pour Marx, la religion telle qu'il la conçoit : une pathologie, une consolation, un besoin face à la misère sociale.
Ce sera le rôle d'un Nietzsche, par exemple, de proclamer, plus tard, la "mort de Dieu", d'annoncer le déicide, (son inexistence en réalité). Un Nietzsche qui attribuera pourtant une volonté de puissance à un univers supposé inerte. Assez peu conséquent comme aboutissement d'un raisonnement pour un athée, cela-dit...Pour Marx, la religion telle qu'il la conçoit : une pathologie, une consolation, un besoin face à la misère sociale.
En somme, ces deux philosophes ont présenté des propos de peu d'intérêt, relatifs à cet objet mal indentifié qu'est Dieu, mais parfaitement conformes au "zeigeist" du XIXe s. Les thèses de Marx ne sont pourtant pas étrangères à des formes de religiosité : promesse millénariste d'un monde meilleur, messianisme, fin de l'histoire ("eschatologie marxiste") ou encore la fonction sotériologique du prolétariat... Le marxisme (ou plutôt l'interprétation erronée des thèses de Marx) a bien été un opium des peuples au XXe siècle... On n'évoquera pas très longuement Sade, dans la mesure, où son discours "immoral", prônant un retournement de toutes valeurs (chrétiennes) est flagrant dans la pensée libérale, capitaliste, contemporaine.
Tardivement, une des manifestations de cette volonté de créer des succédanés modernes de Dieu ou des dieux (qui témoigne aussi de l'incapacité de l'homme à se débarasser de l'existence d'un phénomène qui échappe à sa vie consciente, qu'il ne contrôle pas) sera l'invention d'un "inconscient structural", commun à tous, "modernes" comme "archaïques", mais également invention du surmoi (autorité morale). Vaguement révolutionnaire, assez génial et... tellement pratique...
En outre, on ne dira jamais assez l'influence déterminante que les "théologiens de la mort de Dieu" (de Voltaire à Nietzsche, certes, malgré eux) ont pu avoir sur la naissance des fanatismes qui ont mené aux massacres de masses de 1793 à aujourd'hui. Accepter de vivre dans un monde sans dieu pour que naisse l'homme, nous dirent-ils. Pour quels résultats ? Des génocides, des guerres d'une violence inouïe inconnue jusqu'alors...Que l'on regarde l'histoire du XXe s. sans aveuglement, et l'on verra que ce sont bien des élites soi-disant "positives" et "rationnelles" qui ont plongé le monde dans les guerres les plus atroces qu'ait connue l'histoire de l'humanité, mais aussi créé les conditions du mal-être de l'homme moderne et post-moderne (destruction de l'environnement, pathologies physiques et mentales...), malgré quelques innovations dont on reconnaîtra le grand intérêt (médecine...). Mais, constatons objectivement que la "grille d'analyse" qui constiste à lire l'histoire comme une marche continuelle vers le progrès ne fait plus l'unanimité chez les "modernes". Ces désillusions face à la "religion du progrès" entraînent ce formidable pessimisme actuel face à l'histoire, malgré les appels incantatoires réguliers au rassemblement -sur le plan politique- du "camp des progressistes" contre celui de la "réaction". Eructations sur le mode de l'opposition binaire qui apparaissent de plus en plus pathétiques et ridicules pour l'homme moderne qui possède encore une vague conscience/connaissance historique...
Tardivement, une des manifestations de cette volonté de créer des succédanés modernes de Dieu ou des dieux (qui témoigne aussi de l'incapacité de l'homme à se débarasser de l'existence d'un phénomène qui échappe à sa vie consciente, qu'il ne contrôle pas) sera l'invention d'un "inconscient structural", commun à tous, "modernes" comme "archaïques", mais également invention du surmoi (autorité morale). Vaguement révolutionnaire, assez génial et... tellement pratique...
En outre, on ne dira jamais assez l'influence déterminante que les "théologiens de la mort de Dieu" (de Voltaire à Nietzsche, certes, malgré eux) ont pu avoir sur la naissance des fanatismes qui ont mené aux massacres de masses de 1793 à aujourd'hui. Accepter de vivre dans un monde sans dieu pour que naisse l'homme, nous dirent-ils. Pour quels résultats ? Des génocides, des guerres d'une violence inouïe inconnue jusqu'alors...Que l'on regarde l'histoire du XXe s. sans aveuglement, et l'on verra que ce sont bien des élites soi-disant "positives" et "rationnelles" qui ont plongé le monde dans les guerres les plus atroces qu'ait connue l'histoire de l'humanité, mais aussi créé les conditions du mal-être de l'homme moderne et post-moderne (destruction de l'environnement, pathologies physiques et mentales...), malgré quelques innovations dont on reconnaîtra le grand intérêt (médecine...). Mais, constatons objectivement que la "grille d'analyse" qui constiste à lire l'histoire comme une marche continuelle vers le progrès ne fait plus l'unanimité chez les "modernes". Ces désillusions face à la "religion du progrès" entraînent ce formidable pessimisme actuel face à l'histoire, malgré les appels incantatoires réguliers au rassemblement -sur le plan politique- du "camp des progressistes" contre celui de la "réaction". Eructations sur le mode de l'opposition binaire qui apparaissent de plus en plus pathétiques et ridicules pour l'homme moderne qui possède encore une vague conscience/connaissance historique...
Or donc, face au dieu vengeur, bourreau, aigri et calculateur n'aimant pas les hommes et qui consigne sur un cahier comme un vulgaire épicier les "péchés" de ses créatures, comme face au dieu de l'hypothèse déiste tel qu'imaginé par un Voltaire, "nous" devons avoir la même attitude : rejet et mépris.
Seule, cette extraordinaire puissance miséricordieuse manifestée à l'échelle du cosmos tout entier qui gênait mais aussi effrayait ces philosophes-bourgeois du XVIIIe s. est digne d'être appelée Dieu. Ces misérables dieux "thomiste" et "voltairien" doivent mourir "en nous" et à l'extérieur de "nous" et laisser leur place à cette incommensurable force cosmique faite d'un amour indicible, puissance à la fois terrifiante et fascinante...
(1989)
Dead - your god is dead
Fools - your god is dead
[...]
God hear my death call
Pour que l'homme se fasse dieu à son tour !
(1989)
ratingTextUndefined
dimanche 15 décembre 2013
Abolition du temps historique : fin d'année et fin du temps...
Pour l'homme traditionnel, archaïque (1), les derniers jours de la fin de l'année sont identifiés au chaos d'avant la création. Cette période du passage de l'ancienne à la nouvelle année doit être considérée comme une abolition du temps et une répétition de la création. C'est à la fois le monde et l'homme qui sont est anéantis pour renaître à nouveau. Par la régression ab origine, l'homme devient alors contemporain des dieux. Le nouvel an a donc une fonction eschato-cosmologique. Traditionnellement,
c'est dans cette période que se manifeste le monde suprahumain., comme
par exemple, lors de la fête de Samonios ou Samain qui marque l'entrée
dans la nouvelle année chez les Celtes antiques (Novembre). La dernière nuit de l'année est marquée par l'apparition des animaux funéraires comme le cheval (Nubie, septentrion européen...), animal psychopompe accompagnant les âmes des défunts et assurant le lien entre les différents "niveaux cosmiques". Durant ce temps de transition et d'abolition du temps ordinaire, les âmes des morts et surtout les dieux et des déesses tellurico ou chtonico-funéraires qui viennent des entrailles de la terre, de l'Enfer, selon une conception traditionnelle (grecque par exemple) se manifestent aux vivants. L' invasion du monde des vivants par les morts et les dieux annule la "loi du temps", la confusion sociale est grande, les orgies se multiplient, etc. A Babylone, la récitation rituelle du "poème de la création" (Enuma Elish) se faisait à cette époque de fin d'année donc de fin du monde. Ce récit cosmogonique, narrait le combat mythique entre dieu Marduk et le monstre marin Tiamat dont le corps déchiqueté servit à créer le monde, soit la victoire de l'ordre cosmique sur le chaos. Pour l'homme babylonien d'existence traditionnelle chaque fin d'année considérée comme une période chaotique, était le moment de la renaissance de Tiamat. La nouvelle année -qui correspond donc à un événement mythique qui eut lieu ab origine : la création- marquait la victoire de Marduk sur Tiamat. Au risque de nous répéter, nous signalerons qu'on trouvera trace de ces idées dans les toutes dernières sociétés agro-pastorales d'Europe centrale et orientale pourtant chrétiennes mais marquées par des formes religieuses archaïques.
Cet intérêt pour le renouvellement périodique du monde et sa réalité qui s'inscrivent dans une conception cosmogonico-eschatologique souvent indéchiffrables pour le moderne sont communs à de nombreuses sociétés et courants philosophiques : Mésopotamiens, peuples amazoniens, Grecs (stoïciens, platoniciens...) néo-pythagoriciens ("Grande année" et cyclicité du temps), Indiens hindouistes...L'idée d'une régénération du monde (palingénésie) succédant à sa destruction est assez commune à travers le temps et l'espace. Cette compréhension du passage de l'année révolue au nouvel an comme événement purificateur et régénérateur n'est qu'un aspect de la conception cyclique du temps pour de nombreuses sociétés. Mais les juifs et les chrétiens sont loin d'être étrangers à cette approche cyclique du temps (cyclicité de l'année liturgique). (2)
En outre, il est peut-être possible d'observer dans les "beuveries" et excès inhérents à ces fêtes de fins d'années chez les "modernes" (3), la permanence de cette volonté de s'affranchir pendant la durée des festivités, du temps continu, profane. On pourrait affirmer que la prise de substances (alcool, drogues...) à des doses permettant de modifier son état de conscience, dans ce "monde moderne" n'est que la persistance d'une volonté recréatrice d'une expérience religieuse -renouer avec un monde originaire, chaotique appelé à être transformé en cosmos- sans cesse renouvelée mais parfaitement vaine ; l'homme d'attitude moderne, c'est-à-dire l'homme de l'avoir et du paraître, ayant totalement rompu avec le religieux sacré et n'en n'ayant plus aucune clé de compréhension...Là où l'homme archaïque fêtait les dieux ou le Dieu (son corps appartenait aux dieux ou au Dieu) et se solidarisait avec le monde suprahumain à travers une pratique rituelle, le "moderne" (son corps lui appartient) ne va que vers sa néantisation. D'une manière certaine, écrivons que ce dernier cherche à s'abrutir, pour effectivement échapper à une histoire (individuelle ou collective) tout comme l'homme archaïque mais au contraire de ce dernier ses "abus" ne s’inscrivent en rien dans une perspective religieuse, cosmique et/ou "transcendante". En effet, tous les excès du "moderne areligieux" (états d'ébriétés répétés, orgies et intoxications sexuelles chnotiques, gavages divers : sons, images, nourriture...) relèvent du "pathologique". (Post-)Modernité et fabrique d' "abrutis"...
Il faut donc aussi comprendre que par rapport à l'homme archaïque, l'homme moderne areligieux n'est en aucun cas "libre". Le premier contrairement au second est le seul à pouvoir réellement "abolir l'histoire" pour un temps donné. Les techniques orientales menant au dépassement de sa simple condition d'être humain, du yogi ou du méditant à titre d'exemples, tiennent de cette volonté de s'affranchir de l'histoire momentanément puis définitivement (la "répétition", le temps cyclique, le cercle des existences étant un "piège" dont il faut se sortir pour les "Orientaux" traditionalistes). C'est parce que dans ce cas, le temps cyclique (des hindouistes ou des bouddhistes) est désacralisé, donc parfaitement terrifiant, effroyable.
La "terreur de l'histoire" dans une "existence traditionnelle" conduit ou oblige l'être humain à abolir périodiquement le temps. Le caractère insupportable de certains événements historiques mais aussi des catastrophes cosmiques le mène à adopter ce comportement mythique.
Que reste-t-il au moderne areligieux pour définitivement s'affranchir, quant à lui, de cette "terreur de l'histoire" ? Le marxisme et sa promesse d'un hypothétique âge d'or qui viendra à la fin de l'histoire une fois les "conditions réunies" ? Le délire techno-scientiste et transhumaniste et autres philosophies prométhéennes qui verraient émerger un homme nouveau ? La recherche de l'immortalité du corps biologique ? d'une "terre sans mal" ?
Enfin, il est inutile d'évoquer une autre réponse radicale possible -et individuelle cette fois- face à cette angoisse du moderne et son désir de mettre fin à son histoire personnelle, tellement elle est "évidente"...
(1) le terme n'étant pas utilisé dans un but dépréciatif, entendre "archaïque" au sens de "début", de "commencement" ou d'antique voire encore de "principe" (arkhế). C'est une catégorie générique qui renvoie autant à l'individu d'une époque pré-capitaliste (domination formelle), une société de type féodal le plus souvent sinon exclusivement, qu'aux individus qui peuplent ces espaces ruraux qui dominent l'espace eurasiatique durant des millénaires. Il n'est pas question d'essentialiser l'homme des sociétés dites traditionnelles mais de considérer (hypothèse) qu'un mode de production associé à une organisation particulière de la société (on pense au tripartisme identifié par G. Dumézil) produit un type d'homme particulier.
(2) savoir également que les "penseurs de la modernité" ont mis en évidence des conceptions cycliques du temps :
- Kondratiev "rectifié" par Shumpeter :
cycles économiques : deux phases expansion-(innovation) puis récession(baisse de la consommation)-dépression
- Clouscard :
La "terreur de l'histoire" dans une "existence traditionnelle" conduit ou oblige l'être humain à abolir périodiquement le temps. Le caractère insupportable de certains événements historiques mais aussi des catastrophes cosmiques le mène à adopter ce comportement mythique.
Que reste-t-il au moderne areligieux pour définitivement s'affranchir, quant à lui, de cette "terreur de l'histoire" ? Le marxisme et sa promesse d'un hypothétique âge d'or qui viendra à la fin de l'histoire une fois les "conditions réunies" ? Le délire techno-scientiste et transhumaniste et autres philosophies prométhéennes qui verraient émerger un homme nouveau ? La recherche de l'immortalité du corps biologique ? d'une "terre sans mal" ?
Enfin, il est inutile d'évoquer une autre réponse radicale possible -et individuelle cette fois- face à cette angoisse du moderne et son désir de mettre fin à son histoire personnelle, tellement elle est "évidente"...
(1) le terme n'étant pas utilisé dans un but dépréciatif, entendre "archaïque" au sens de "début", de "commencement" ou d'antique voire encore de "principe" (arkhế). C'est une catégorie générique qui renvoie autant à l'individu d'une époque pré-capitaliste (domination formelle), une société de type féodal le plus souvent sinon exclusivement, qu'aux individus qui peuplent ces espaces ruraux qui dominent l'espace eurasiatique durant des millénaires. Il n'est pas question d'essentialiser l'homme des sociétés dites traditionnelles mais de considérer (hypothèse) qu'un mode de production associé à une organisation particulière de la société (on pense au tripartisme identifié par G. Dumézil) produit un type d'homme particulier.
(2) savoir également que les "penseurs de la modernité" ont mis en évidence des conceptions cycliques du temps :
- Kondratiev "rectifié" par Shumpeter :
cycles économiques : deux phases expansion-(innovation) puis récession(baisse de la consommation)-dépression
- Clouscard :
répétition de trois "moments", trois modalités du capitalisme : libéralisme, fascisme, "société de consommation" qui interviennent à des moments opportuns, soit une autorégulation du système capitalisme. Chaque nouvelle modalité sauve la précédente
(3) à différencier du "moderne" croyant strictement monothéiste qui lutte contre l’histoire par la croyance, la méditation/contemplation/prière même si le moderne areligieux s’inscrit comme le premier dans l'histoire, le linéaire judéo-chrétien
(3) à différencier du "moderne" croyant strictement monothéiste qui lutte contre l’histoire par la croyance, la méditation/contemplation/prière même si le moderne areligieux s’inscrit comme le premier dans l'histoire, le linéaire judéo-chrétien
dimanche 1 décembre 2013
1er décembre-Fête nationale de la Roumanie
Ardeal=principauté de Transylvanie (historique)
"Bataillons roumains, traversez les Carpates. La Transylvanie nous appelle !"
La Roumanie avant et après 1918
De la "Regele playboy" la "Caînele rosu" -Pierderea Romaniei Mari
Du "roi playboy" (NDA : le roi Carol/Charles II, coureur de jupons) au "chien rouge" (NDA : Ceausescu) -La perte de la Grande Roumanie
"Cei 22 de ani de existenţă ai României Mari (1918-1940) reprezintă, probabil, cea mai fastă perioadă a istoriei noastre."
"Ces 22 années d'existence de la "Grande Roumanie (1918-1940) représentent, probablement, la période la plus faste de notre histoire"
România interbelica
Extension maximale du territoire roumain
Hymne national roumain
Desteapta-Te, Române ! Eveille-Toi, Roumain !
Extension maximale du territoire roumain
Hymne national roumain
Desteapta-Te, Române ! Eveille-Toi, Roumain !
Éveille-toi, Roumain, du sommeil de la mort
Dans lequel t'ont plongé les barbares tyrans.
Maintenant ou jamais construis-toi un autre destin
Devant lequel se prosterneront aussi tes cruels ennemis.
Maintenant ou jamais montrons au monde
Que dans ces veines coule toujours un sang romain
Dans lequel t'ont plongé les barbares tyrans.
Maintenant ou jamais construis-toi un autre destin
Devant lequel se prosterneront aussi tes cruels ennemis.
Maintenant ou jamais montrons au monde
Que dans ces veines coule toujours un sang romain
Et que dans nos cœurs nous gardons avec fierté un nom
Triomphant dans les batailles, le nom de Trajan !
Regardez, ombres grandioses, Michel (1), Étienne (2), Corvin (3)
La nation roumaine, vos descendants,
Avec les bras armés, avec votre feu dans les veines,
Tous crient : "Vivre libres ou mourir!".
Prêtres, avec la croix devant ! car l'armée est chrétienne,
Sa devise est liberté et son but est sacré,
Mieux vaut mourir glorieusement en combattant,
Que d'être encore des esclaves sur notre terre ancienne !
Triomphant dans les batailles, le nom de Trajan !
Regardez, ombres grandioses, Michel (1), Étienne (2), Corvin (3)
La nation roumaine, vos descendants,
Avec les bras armés, avec votre feu dans les veines,
Tous crient : "Vivre libres ou mourir!".
Prêtres, avec la croix devant ! car l'armée est chrétienne,
Sa devise est liberté et son but est sacré,
Mieux vaut mourir glorieusement en combattant,
Que d'être encore des esclaves sur notre terre ancienne !
(quatre strophes chantées lors des événements officiels)
Très beau chant romantique et patriotique écrit en 1848, accompagnant le mouvement d'émancipation national roumain. Les
"barbares tyrans" sont les différents envahisseurs qui occupèrent les
pays roumains au fil des siècles : Ottomans, Austro-Hongrois, Russes...
montage Lemonnier Les vers du poème ("un rasunet", un retentissement) d'Andrei Muresanu qui deviendra chant révolutionnaire puis hymne national. La "Marseillaise roumaine" selon l'historien N. Balcescu. La Marseillaise |
Interdit par le pouvoir communiste à partir de 1947->1948. Ceausescu lèvera l'interdiction et la composition (uniquement la mélodie) pourra être jouée en public durant son règne, sans pour autant devenir l’hymne de la République socialiste.
Plusieurs hymnes durant la période socialiste : de 1948 à 1953 "Zdrobite cătuşe", puis "Te slăvim, Românie!" jusqu'en 1977, qui sera finalement remplacé par "Trei culori". "Desteapta-te, române" est adopté comme hymne national par le "nouveau" pouvoir après la contre-révolution de 1989. "Trăiască Regele" fut l'hymne (de 1866 à 1948) de l'union des principautés de Valachie et de Moldavie (Principautés unies de Moldavie-Valachie, des "deux" principautés de Roumanie ->1862-1866 et 1866-1881) réalisée grâce au prince Cuza, fondateur de l’État roumain moderne (1859), puis hymne du royaume de Roumanie (1881-1948).
(1) Mihai Viteazul-Michel le Brave (2) Stefan cel Mare-Etienne le Grand (3) Matei Corvin-Mathieu Corvin
Libellés :
1er décembre 1918,
Alba Iulia,
France,
première guerre mondiale,
România,
Roumanie,
Transylvanie
vendredi 29 novembre 2013
Les chrétiens avec Gaza
"Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !"
Évangile de Mathieu
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