lundi 8 décembre 2014
Demon - Night of the Demon (1981)
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lundi 1 décembre 2014
Când ciobanul şi-a pierdut oile - Quand le berger a perdu ses moutons
Când ciobanul si-a pierdut oile, enregistrement de 1936. Traditionnel de Bucovine, coeur originaire de la Moldavie historique.
Sur la doina : http://www.flute-de-pan.fr/La-doina
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Nous sommes le 1er décembre, cest donc le jour de la fête nationale de la Roumanie : http://jeanmichel-lemonnier.blogspot.fr/2013/12/1er-decembre-fete-nationale-de-la.html
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dimanche 30 novembre 2014
Saint-André, 30 novembre - La saison des strigoi...
André, saint fondateur de l'Eglise byzantine et saint patron de la Roumanie est fêté le 30 novembre. Saint André est appelé le "plus grand des loups" par les Roumains, une manière d'autochtoniser ce personnage central du christianisme venu évangéliiser la région, accompagné d'un loup blanc ? Les Roumains ne sont-ils pas descendants des Daces, c'est-à-dire de ceux qui sont "semblables aux loups", selon la tradition mythistorique ? Il aurait, par ailleurs, existé une divinité dace nommée sântandrei, personnification du loup. Mais les preuves à ce sujet ne sont guère plus consistantes, que celle permettant d'affrimer la réalité du long périple d'André de Terre sainte jusqu'en Europe orientale.
Or donc, d'après la croyance populaire pagano-chrétienne qui survit encore de nos jours sur l'espace capartho-danubien, la Saint-André est aussi le jour (disons la nuit du 29 au 30) où les strigoii (1) cherchent à se faire pardonner auprès de Dieu. Mais Satan qui se prétend le maître de ces créatures tourmentées qui n'ont pas encore trouvé le repos éternel, veille et refuse que ces dernières se tournent vers le Tout-Puissant pour qu'il les libére de leur condition d'êtres ni morts, ni vivants, mi-morts, mi-vivants...La nuit du 29 au 30 est la nuit où l'activité des strigoi, tout comme celle des loups, est à son paroxysme. Elle est donc particulièrement agitée et le peuple doit se protéger par différents moyens : gestes sacrés donc seuls véritables, rituels ancestraux transmis à travers les époques par les ancêtres ou un ancêtre mythique qui a effectué ces gestes ab origine. Il s'agit dans tous les cas d'un de ces moments de l'année durant lequel le monde suprahumain se manifeste et qui est propice aux pratiques divinatoires.
En outre, en dehors des explications matérialistes, à vrai dire peu intéressantes (et très peu convaincantes d'ailleurs) à propos de ce peuple des ténèbres et des croyances dans le vampirisme, grâce au folklore roumain (folklore au sens de tradition du peuple), on sait que la mort noire, la mauvaise mort, résultat de la subversion d'un ordre naturel, culturel et cosmique fournit ses légions de "mal-morts". Décrire la complexité des rites et rituels mortuaires nécessaires au maintien de cet ordre, permetttant d'éviter un retour du mort après son décès prendrait des pages. J'en parle ici assez longuement : La Roumanie : mythes et identités. Un autre ouvrage de référence sur la Roumanie et consacré exclusivement au thème de la Mort chez les Roumains (et qui montre, par ailleurs, l'évolution sinon la dégradation des mythes et croyances religieuses à notre époque en Roumanie - le livre est publié en 1986) est celui d'Andreesco et Bacou : Mourir à l'ombre des Carpathes.
samedi 29 novembre 2014
Christophe Guilluy et sa "France périphérique"...
Je "recycle" (c'est la mode...), un de mes commentaires posté sur un autre site...
Guilluy vise juste mais pas complétement. Déjà, le terme "périphérique" prête à confusion. On peut l'associer facilement à "périurbain" et on confondra périphérie sociale et périphérie spatiale.
Guilluy vise juste mais pas complétement. Déjà, le terme "périphérique" prête à confusion. On peut l'associer facilement à "périurbain" et on confondra périphérie sociale et périphérie spatiale.
Guilluy
fait du "périurbain", l'espace de relégation des "petits blancs" pas
forcément "de souche" d'ailleurs (Français de branche issus de
l'immigration espagnole, portugaise post-45, etc.). En gros, on peut
reprocher au géographe, d'essentialiser certains espaces. Le problème
c'est que ses détracteurs des milieux académiques, des pontes comme
Jacques Levy en font autant. Ce dernier avec ses "gradients d'urbanité",
une thèse plein de sous-entendus idéologiques attribue aux "centres",
aux métropoles qui profitent de la mondialisation des caractéristiques
discutables. Ces espaces centraux dans lesquels on trouverait à la fois
des fortes densités de populations, une forte concentration d'activités,
etc. seraient aussi les espaces de la tolérance et du bien vivre
ensemble, contrairement au périurbain qui serait l'espace du repli sur
soi. Plus le gradient est élevé plus l'ouverture sur l'autre et sur le
monde est grande. C'est très critiquable. Très idéologiquement de
gauche...
Guilluy et Levy ne prennent pas en compte la diversité
du périurbain. De fait, ils se rejoignent pour attribuer des qualités
uniques au(x) périurbain(s). Il n'y a pas, en effet, un périurbain mais
des périurbains. Ces derniers sont de plus en plus divers : socialement,
ethniquement, etc., certains espaces sont des espaces de conflits, mais
pas uniquement. On sait qu'une petite-bourgeoisie, dirons-nous, issue
de l'immigration africaine existe en France et vit dans certains
territoires périurbains et côtoie, sans soucis, des "de souche" de
même niveau socio-économique.
On peut même imaginer à terme, un
embourgeoisement, d'un périurbain victime lui aussi d'une certaine
gentrification. Il y a en France, un périurbain qui tend à s'autonomiser
et qui de fait n'est plus réellement "périphérique" (ni spatialement
donc par rapport aux grands centres urbains, ni socialement...). Le
terme périurbain perdrait alors son sens concernant ces territoires.
La
perte de diversité, contrairement à ce que semble écrire Levy se fait
dans les hypercentres des grandes villes, on y pratique l'entre-soi
choisi, on veut certes bien côtoyer la diversité humaine, et un
bourgeois de gauche ou de droite "de souche" ne verra aucun inconvénient
à vivre aux côtés d'un Français issu de l'immigration nord-africaine à la seule condition
que celui-ci ait le même niveau et le même genre de vie. Les autres
moins ou pas "fortunés" devront se contenter des quartiers périphériques
des villes.
Il y en encore beaucoup de choses à dire. On
s'arrête ici. Mais sur ces questions de l'organisation socio-spatiale du territoire français, résultat à la fois du laisser-faire libéral et de
l'incurie des aménageurs, planificateurs dirigistes d'après-guerre, on
pourrait soulever longuement la question de la "mobilité géographique",
qui est un peu le cheval de bataille de la gauche. Plus on est mobile,
plus on est moderne, adapté au monde actuel. Or, c'est sans doute le cas
pour l'hyperclasse et les cadres sup' +++' qui passent leur vie entre
hôtels, TGV et aéroports pour assister à des conférences ou effectuer
des missions à l'étranger, mais cette mobilité est le plus souvent
contrainte, perturbante et déracinante pour les classes sociales
économiquement faibles.
Et on a là tout la tartufferie de gauche
qui se dévoile. La mobilité géographique (laissons de côté cet autre
problème des migrations journalières) n'est pas synonyme de mobilité
sociale. Aller chercher un CDD de 6 mois payé au Smic à 800 bornes de
chez soi, je ne vois pas en quoi c'est une ouverture sur le monde ou une
promotion...C'est uniquement une adaptation à la nécessite
capitaliste...à développer longuement...comme la question de l'étalement
urbain (cauchemardesque), des formes urbaines, du prix du foncier (que
fait la gauche à ce sujet ?)...
vendredi 28 novembre 2014
Anorexia Nervosa - The Drudenhaus Anthem (2000)
samedi 22 novembre 2014
Neutralité philosophique théorique et hypocrisie du discours de gauche
Dans une société prétendument philosophiquement neutre, avec par incidence un Etat qui n'intervient pas pour porter des jugements de valeurs ou moraux en dehors des quelques limites sur lesquelles les membres d'une telle société peuvent s'accorder (crime, pédophilie, viol, racisme et antisémitisme véritables et non fantasmés par quelques uns, etc.) -mais pour encore combien de temps encore?- il est impossible de déterminer la part du bien de celle du mal. ça, c'est pour la théorie.
Mais dans les faits, on achoppe rapidement sur des problèmes insolubles. Qui pourra dire, par exemple, où s'arrête/commence la liberté des uns et des autres dans une société soit-disant axiologiquement neutre. Outre le fait qu'un tel modèle de société peut conduire n'importe qui au tribunal pour réclamer, contester, dénoncer, se défendre etc., on voit bien que l'Etat, en matière de justice, doit forcément en faveur de telle ou telle partie. Donc il prend position, il n'est pas neutre. Et c'est finalement le rapport de forces du moment qui fait la différence. Autrement dit l'idéologie dominante, autrement dit encore "l'air du temps" impose sa LOI. On voit bien, en effet, que notamment la gauche française (même dans sa version marxiste ou ce qu'il en reste), par exemple, se croit dépositaire de la vérité et du côté du bien. Sur le plan de la méthode, on sait comment ces gauches fonctionnent : anathèmes, intimidations, confusionnisme (1) etc. A titre d'exemple, l'usage abusif des termes "fasciste" ou "réactionnaire" sert à disqualifier toute pensée divergente de cette doxa qui depuis une quarantaine d'années se nomme freudo-lacano-marxisme et basée plus encore que sur un compromis, une alliance se traduisant par deux faits essentiels pour comprendre le jeu politique actuel : la permissivité des moeurs défendue par la gauche et le laisser-faire économique à droite.
Cette gauche (ou ces gauches) dont l'émergence a été possible grâce la liquidation du marxisme (cela dit, les quelques marxistes qui survivent en France ne valent même pas la peine d'être défendus puisque la stratégie de stigmatisation de leurs adversaires est identique à celle des freudo-marxistes) qui s'indigne à chaque évocation de principes moraux, de références à des valeurs que partagent encore un bon nombre de citoyens français, passe pourtant son temps à exclure, pointer du doigt les "déviants idéologiques". On confondra ainsi le conservatisme sur un certain nombre de questions sociétales avec des thèmes authentiquement fascistes, on jouera sur le registre de l'émotion sans faire intervenir la raison : on use d'une sorte de stratégie du choc, finalement, pour empêcher un authentique débat d'idées.
(1) Où l'on a la confirmation que le discours des universitaires de gauche est du même niveau niveau que ceux des magazines comme le Point ou de l'Express. D'ailleurs, pour un certain nombre d'entre eux c'est un des seuls moyens d'exister et d'être vus : voir aussi le journal Libération et ses tribunes tenues par ces universitaires...
vendredi 21 novembre 2014
Présentation de la Théotokos au temple - 21 novembre
Récit apocryphe de la présentation de Marie au temple (protévangile de Jacques)
Source non identifiée - origine : Roumanie |
lundi 17 novembre 2014
EAA (Eurasian Artists Association) - Новоро́ссия (Novorossia)
dimanche 16 novembre 2014
Jason et les argonautes (1963) versus 300 (2007)
Tellement plus palpitant, exaltant que ces récents peplums et autres récits mythistoriques "numérisés", destinés à des BDphiles ou hardcore gamers bloqués au stade pré-adolescent, tel le manichéen, anhistorique, propagandiste (1) et accessoirement sans scenario et dialogues véritables, "300", d'une nullité abominable avec ses personnages imberbes sortis d'une salle de musculation de banlieue....Avec ce film, Jason et les argonautes, on a, au contraire, exactement la réprésentation qu'un excellent élève de 6e ou 5e pouvait se faire des héros bien humains (pas des gros beaufs en slip moulant qui s'injectent de l'huile Synthol dans les muscles) et créatures mythologiques dont lui parlait son professeur d'histoire...
(1) Sparte=Etats-Unis, Perse=Iran. On avait déjà relevé cette utilisation du cinéma (dans un film qui, d'ailleurs, traite, même si très différemment, le même sujet) à des fins de propagande politique (période de Guerre froide) dans The 300 Spartans-La bataille des thermopyles sorti en 1962, dont s'inpire d'ailleurs la BD "300" qui donnera plus tard naissance au fil éponyme.
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lundi 10 novembre 2014
Franz Liszt - Réminiscences de Robert Le Diable (1840)
Giacomo Meyerbeer - Robert le Diable -opéra
Une notice sur l'opéra
Robert le Diable, est un (anti-)héros imaginaire dont la vie est relatée dans un récit en vers datant de la fin XIIe siècle, début XIIIe siècle. Sa mère est l'épouse d'un duc de Normandie. Mais le mariage des deux êtres est stérile. La femme désespérée adresse de longues lamentations et prières à Satan, pour qu'il lui donne un enfant. Elle est exaucée et tombe alors enceinte et finit au terme de longues souffrances par mettre au monde un être abject, doté d'une très grande force physique et d'une cruauté inouïe surtout dirigée vers les gens d'Eglise. Cet homme qui a toutes les "qualités" du Diable finira pourtant, grâce à son attitude altruiste tardive, par obtenir son Salut. Cette légende réécrite et adaptée au fil des siècles ne pouvait qu'inspirer les artistes romantiques subversifs du XIXe siècle.
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