: Jean-Michel Lemonnier, bloc-notes

samedi 3 août 2024

Sortie de deux ouvrages en géopolitique et sciences religieuses

Fatigué de miser sur des éditeurs qui, en plus, ne font même pas leur boulot, voici deux bouquins publiés en format Kindle. ça ne coûte rien et le travail est plutôt réussi, notamment en matière de couverture/mise en page.

1) Un livre en géopolitique dont le manuscrit date de 2016 sur les guerres pour l'Eurasie, thématique largement développée sur ce blogue. J'avais laissé ce manuscrit de côté après avoir essayé de le refourguer à des éditeurs. En vain... Causes invoquées : trop de concepts différents déployés, pas le bon moment, etc.,   alors que je n'avais eu aucun mal avec mes deux premiers livres.  Je suis passé à autre chose. Finalement, le temps m'a largement donné raison concernant les analyses présentées. Le prix (presque) dérisoire  pour un bouquin solide conceptuellement est fixé à  5.99 euros :

Guerres du Rimland, guerre pour l'Eurasie: Géopolitique du grand continent eurasiatique au XXIe siècle

https://www.amazon.fr/dp/B0DBVJFV1J

2) Un autre directement lié à mon travail doctoral sur l’Église de Roumanie. Le prix est fixé à 2.69e soit le prix minimal.

L’Église orthodoxe de Roumanie: Éléments de compréhension

https://www.amazon.fr/dp/B0DBW1GLYJ

 

 

 

dimanche 7 juillet 2024

dimanche 19 mai 2024

Albinoni - Oboe Concerto in D minor, Op. 9, No. 2 - Ramon Ortega, oboe -...

La gauche contre le peuple & les Gilets jaunes

 La gauche dans sa quasi-totalité (de la CGT/FO au PS en passant par LFI sauf exceptions) a rejeté les Gilets jaunes anathémisés (beaufs, ivrognes, nazis, prédateurs, etc.). 

De l'universitaire petit bourgeois au rond de cuir syndicaliste, du Xavier Gorce (l'immonde) à l'emplumé mondain BHL (ou Goupil), toutes les composantes de la Gauche ont montré la même aversion. Incapacité à identifier la nouvelle lutte des classes...

Outre les outrances d'un Martinez ("c'est l'extrême droite"), sur le plan de la (pseudo-) analyse, on a entendu des Michel Wieviorka*** et autres spécialistes des mouvements sociaux affirmer qu'il n'y avait pas de dimension classiste dans ce mouvement. C'est dire l'abrutissement et l'incompétence de ces gens.

MORCEAU 33 (demo) JM LEMONNIER

lundi 25 mars 2024

Sur l'idée d'une domination russe de l'Europe...

 Oui, E. T. a raison de rappeler l'absurdité complète de l'idée d'une Europe sous domination russe (obtenue par les armes*** ou non) et la bêtise de ceux qui tentent de la répandre.

Notamment sur le plan démographique, c'est une catastrophe avec un taux de fécondité de 1,42 enf/fem que n'arrivera pas à compenser une immigration asiatique (pays perçu cô peu attractif) et renforcée par la saignée due à la guerre en Ukraine. Sur le plan éco. 1) avec une forte dépendance aux exportations 2) avec cette démographie justement 3) avec tous ses "archaïsmes" : soviétisme, éco. de rente... Une domination éco. à l'échelle européenne semble ridicule encore aujourd'hui et sans doute, encore, pour pas mal d'années...
La Russie cherche (cherchait) à construire, prioritairement, une Eurasie politique avec l'Europe (ancien bloc ouest et Etats est-européens de l'ancien Pacte de Varsovie) ce que des manipulateurs atlantistes cô Glucksman (CANDIDAT SOCIALISTE, LOL) et cie refusent de dire.
Ce repli russe actuel vers les dits "BRICS" est un pis-aller...
Il est évident que la jeunesse dorée russe préférera toujours Paris ou Berlin à Pékin ou Delhi pour y envoyer ses enfants faire leurs études ou y travailler...
 
*** la Russie est incapable de gagner une guerre conventionnelle c/ l'OTAN d'où le recours fréquent à la menace nucléaire... Seule une "crise de folie" d'un de ses dirigeants, actuel ou futur, la conduirait à entrer dans l'espace d'un pays balte ou en Pologne, etc. Pour la "destabilisation", c'est encore autre chose...
 

 

samedi 23 mars 2024

"Vous qui entrez ici, gardez l'espérance...", article de Denis Collin (et rapide commentaire)

Les demi-instruits des classes dominantes (universitaires pour une part*...) sont incapables de penser l'altérité radicale malgré leurs discours qui semblent affirmer le contraire (inclusion, diversité...) pour les raisons développées ici.

La parade qu'ils ont trouvé face au constat de leur propre impuissance (limites intellectuelles, idéologie), c'est le refus de l' "essentialisation", réflexe automatique, qui vire au comique et finit par inspirer la dérision et le mépris.
 
Cet article de Denis Collin va bien au-delà de ce constat mais c'est un point sur lequel je voulais insister.
 
* "La chose est d’autant plus amusante, qu’emportée par l’esprit du temps, cette même intelligentsia, d’une manière inconsciente, fonctionne sur un tribalisme à toute épreuve. Le monde universitaire en est un exemple achevé en ce qu’il est constitué d’un ensemble de clans, chacun se reconnaissant autour d’un héros éponyme, clans maniant à loisir l’exclusive, l’exclusion, le mépris ou la stigmatisation. Et celui qui n’a pas l’odeur de la meute est, immanquablement, rejeté."
 
Michel Maffesoli, "Tribalisme postmoderne : De l’identité aux identifications"